Le marketing sportif en Algérie

Les deux journées consacrées au marketing sportif et à la communication ont pris fin hier à l’hôtel Aurassi. L’initiateur de cet événement, le responsable de RH, Rachid Hessas, a clôturé les débats en déclarant, notamment, qu’un grand chantier attend l’Algérie dans ce domaine : « Les moyens existent, les compétences aussi. Certes, on n’a pas suffisamment d’expérience, mais la volonté est là. » Lors de la seconde journée des travaux il y a eu plusieurs interventions. L’avocat au barreau de Paris du cabinet KGA (droit de la propriété intellectuel), Matthieu Bourgeois, a développé le cadre légal et réglementaire en axant son intervention sur la charte du football professionnel, le droit à l’image et la particularité du contrat des sportifs. De son côté, le fondateur d’African Football Factory, Gabriel Bartolini, a fait un exposé sur le football algérien sous le thème « Une histoire, une identité, une marque ». L’intervenant a insisté sur la mise en valeur des performances de l’équipe nationale après sa qualification au troisième tour des éliminatoires coupe du monde-CAN 2010.

Pour lui, « le football algérien peut avoir des valeurs commerciales ». Pour cela, il faudra investir dans les stades, les centres techniques d’entraînement, le développement de la formation sportive et la valorisation de la communication. « Le produit des Verts peut se faire vendre, car l’Algérie a une histoire avec les joueurs du FLN, à savoir les Mekhloufi, Arribi et Bentifour, mais également avec Madjer et Belloumi, sans oublier que le football algérien a permis l’écriture du football africain avec deux qualifications de suite aux coupes du monde 1982 et 1986 et à la coupe d’Afrique des nations remportée en 1990 », a-t-il déclaré.
Michel Naït Challal, qui traîne derrière lui plus de trente ans d’expérience au journal l’Equipe, a été le dernier à intervenir. Il a évoqué le défi de la presse sportive et la mondialisation de l’information. Michel Naït Challal a précisé que, par le passé, le journaliste jouait pleinement son rôle en informant et en donnant à réfléchir à la société, mais ce pouvoir a fini par se rétracter au fil du temps avec la concurrence de la télévision, la presse régionale, la presse gratuite, internet, le téléphone et la publicité.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant