Accueil > ECONOMIE > Le marché de l’automobile en Algérie sera réglementé

Le marché de l’automobile en Algérie sera réglementé

mardi 27 mars 2007, par Rédaction

La réglementation du marché de l’automobile en Algérie vise à professionnaliser le secteur et à protéger les clients et futurs automobilistes, selon le gouvernement.

Automobile en Algérie.

Les arrivées incessantes de marques étrangères se sont d’ailleurs automatiquement converties en concurrence au profit de la clientèle, en attendant d’autres efforts sans doute encore nombreux à faire pour hisser le consommateur algérien au même diapason que les consommateurs de nombreux autres pays et lui offrir des prestations à la juste valeur du prix qu’il paye pour l’acquisition d’un véhicule ou pour d’autres prestations dépendantes. Au diapason aussi d’une culture automobile locale ayant sensiblement gagné en maturité pour ne plus être celle qui, à l’ouverture du marché au commerce extérieur, essayait d’exorciser la frustration des longues et lentes années de pénuries et des quotas Sonacome pour se contenter de la seule disponibilité du produit, quel que soit souvent son coût, les conditions qui prévalaient à sa livraison et aussi les conditions qui suivaient sa livraison, avec tout ce que suggère un service après-vente dans la relation vendeur-acquéreur.

Toutefois, si certains concessionnaires prennent en considération l’évolution du marché et agissent de sorte à pouvoir satisfaire dans les meilleures conditions possibles des clients de plus en plus exigeants, il s’avère toujours que, dans de nombreux cas, la commercialisation des véhicules neufs en Algérie souffre d’un cadre législatif qui pénalise le consommateur, et même certains concessionnaires qui n’hésitent pas à appeler régulièrement à la mise en place de ce cadre en vue de protéger la profession. Cette situation n’est pas sans donner lieu à des dépassements de tous genres qui, en fin de compte, ramènent parfois le client à des années, voire des décennies, en arrière, ne laissant transparaître l’évolution signalée par ce directeur commercial que dans son aspect forme, à travers les trompeuses offres vitrine. Et pour cause de pareil état de fait, l’activité automobile en Algérie, comme d’ailleurs l’ensemble des autres branches ouvertes à la libre concurrence, évolue encore et toujours avec une législation faite de textes ayant fait leur apparition durant les années 70.

En d’autres termes, le commerce automobile fait aujourd’hui face à un vide juridique qui laisse impuissantes même les autorités judiciaires lorsque ces dernières sont sollicitées par le consommateur. Face à cette donne pour le moins inconcevable, de nouveaux textes ont trouvé forme, sans toutefois jamais trouver place sur le terrain. Durant le Salon de l’automobile d’Alger de 2005, M. El Hachemi Djaaboub, alors ministre de l’Industrie, avait prévenu que de nouvelles règles allaient régir l’activité et que « le marché n’allait plus continuer à être ouvert à n’importe qui voulait s’installer ». Depuis, un bon nombre d’intervenants est venu encore rejoindre la corporation et, parmi eux, il y a même ceux qui n’ont pas hésité à écouler leurs stock de produits avant de fermer boutique et de laisser leurs clients face à leur destin dès qu’il s’est agi de faire appel au service après-vente.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune