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Le gouvernement n’interviendra pas sur le prix de la sardine en Algérie

mercredi 13 octobre 2010, par Rédaction

Le gouvernement ne peut pas intervenir pour faire baisser le prix de la sardine en Algérie selon le ministre Abdallah Khanafou.

Le gouvernement n’interviendra pas sur le prix de la sardine en Algérie.

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a exprimé son intention de mettre les ports de pêche d’Algérie sous sa tutelle. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne III, le responsable a indiqué que cette démarche vise à réguler le marché de la production halieutique en Algérie et une meilleure exploitation de cette ressource. « Une révision de la gestion des ports de pêche sera faite. Il est anormal que nous n’ayons aucun droit de regard sur les ports de pêche alors que la commercialisation et le transit du poisson se passent dans ces espaces portuaires. Il est temps que le ministère, qui peut jouer un rôle de puissance publique, gère ces ports pour une meilleure visibilité et une meilleure transparence de la commercialisation des ressources halieutiques », a indiqué le ministre qui affirme que cette question a été abordée avec le président de la République lors des auditions du mois de ramadhan.

Le ministre a précisé que la gestion des ports de pêche reste un obstacle à la bonne exploitation des ressources. A une question sur le prix de la sardine qui caracole ces derniers jours à 400 DA le kilogramme en Algérie, le ministre a écarté toute éventuelle baisse du prix de ce produit tant prisé par les familles modestes et qui n’est guère compatible avec le pouvoir d’achat des citoyens. « Il n’y a que l’offre qui peut baisser les prix. Or, cette offre est en deçà de la demande nationale. Le poisson se fait de plus en plus rare », a soutenu le ministre. Selon lui, la production annuelle actuelle avoisine 145 000 tonnes. « On ne peut pas produire plus. On peut continuer à tolérer les exportations des espèces à forte valeur ajoutée et compenser ces exportations par une importation de produits de large consommation. Il faut réguler l’exportation en collaboration avec le ministère du Commerce. Il faut fixer un niveau quantitatif d’exportation pour chaque espèce et interdire définitivement l’exportation de la sardine », estime-t-il.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant