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Le développement de l’Algérie lié à l’université

mercredi 10 mai 2006, par Souad

Le développement de l’Algérie et la modernisation de son économie ne peuvent se faire sans des universités offrants des formations de qualités en phase avec le marché du travail.

Ecole Nationale Polytechnique, Alger.

Les diplômes de l’Université algérienne conduisent les étudiants droit vers le chômage, reconnaît, hier, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur. L’université algérienne, à en croire le ministre, tente de renouer le fil avec le monde du travail, un divorce dû à un mode d’enseignement qui traîne lamentablement la patte. Mais, le ministre a jeté au coeur des débats une contradiction de taille.

Rachid Harraoubia s’agrippe au principe d’algérianiser l’université, mais tout en tentant de se conformer aux règles universelles et faire fonctionner un système de LMD qui n’a rien d’algérien. Va-t-il réussir son équation ? La question n’est pas à ce stade. Le système économique peine à réussir sa métamorphose escomptée pour manque de cadres et de main-d’oeuvre qualifiés, chose qui n’est pas assurée par l’Université algérienne qui s’embourbe dans un modèle d’enseignement inapproprié. Selon l’invité de la Chaîne I, l’Université algérienne concentrera, désormais l’attention sur le volet qualité afin de répondre aux besoins exprimés par le marché de l’emploi. Le nouveau système, qui figure d’ailleurs parmi les réformes envisagées, s’appuie sur l’implication des acteurs économiques dans l’enseignement et la formation des futurs candidats au marché de l’emploi.

La revalorisation des diplômes fait partie également des soins proposés pour juguler un problème qui traîne comme un boulet au pied. Rachid Harraoubia se montre presque convaincu que l’avenir de l’économie algérienne réside dans le développement de la ressource humaine. Cela est une réalité incontestable pour l’Algérie qui mise sur une transition à n’importe quel prix. Le ministre de l’Enseignement supérieur reconnaît, néanmoins, que le manque de cadres et de main-d’oeuvre qualifiés dans le secteur économique est dû essentiellement à la non-conformité des programmes enseignés par rapport aux nouvelles donnes économiques.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après l’Expression