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Le développement de l’Algérie freiné par les importations

samedi 10 mars 2007, par Rédaction

Le recours aux importations freine le développement de l’Algérie et la croissance de son économie selon l’analyste Abdelhak Lamiri qui appelle le gouvernement à relancer le secteur industriel productif.

L’importation nuit au développement de l’Algérie.

Lamiri a indiqué à El Khabar que le Gouvernement dit que la situation est sous contrôle, soulignant que l’Algérie a enregistré l’année dernière une croissance de 4.8% hors hydrocarbures, le taux de chômage atteint les 13%, le taux d’inflation va de 2 à 3% tandis que l’économie mondiale enregistre une croissance élevée, avec 5% en Afrique, chose qui signifie que l’Algérie est en dessous du niveau Africain, inférieure à ses voisins Tunisien et Marocain, en dépit du fait que ces deux pays ne possèdent pas de plans de relance.

Lamiri a critiqué le rythme de création des entreprises en Algérie, surtout dans le secteur des petites et micro entreprises, qui réalisent la véritable croissance, mais qui restent très faibles, car depuis des années l’Etat continue de puiser dans ses rentes pétrolières, ces opérations ont eu des conséquences négatives, l’opération pourrait s’arrêter si les prix du pétrole venaient à baisser, ce qui prouve que notre économie est faible.

Il estime qu’il est urgent que le gouvernement accélère le rythme de la réforme bancaire, tous les pays qui ont voulu un développement économique sain ont consacré 80% des ressources bancaires au financement des projets et à encourager la création des entreprises économiques. Pour ce qui est de la productivité et de la compétitivité, l’Algérie perd 3% de la compétitivité par an, et c’est pour ces raisons, selon Lamiri, que le Gouvernement a pensé à établir une stratégie industrielle dont la concrétisation nécessitait une enveloppe financière dépassant un milliard de dollars.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar