Le coût des voitures en Algérie augmente avec l’euro

La plupart subissent directement l’augmentation de l’euro mais sans toutefois la répercuter immédiatement sur les prix des véhicules qu’ils commercialisent en Algérie. Sovac, représentant exclusif des trois marques Volkswagen, Audi et Seat, est l’une des victimes de cette situation. Son P-DG, M. Mourad Oulmi, ne cache pas cette difficulté à gérer une telle situation. Pour lui, l’instabilité de l’euro date déjà depuis 3 ans. “Ces intermittentes hausses deviennent ingérables”, lance-t-il. Souvent et dans la majorité des cas, Sovac prend à son compte et au détriment de ses marges la flambée de la monnaie unique compte tenu de ses importations en provenance essentiellement d’Allemagne et d’Espagne. “Ce sont des pertes considérables d’argent que nous consentions à chaque appréciation de l’euro”, déplore M. Oulmi qui se donne à la moindre hausse un délai de trois mois sans toucher aux prix pratiqués.

Au-delà de ce délai, le P-DG de Sovac se voit obligé de répercuter l’augmentation sur les tarifs des voitures vendues en Algérie. Entre-temps, et là où réside la contrainte, c’est qu’il lui est difficile de revoir à la hausse un prix sur un bon de commande déjà signé auparavant. Car, cela y va de la crédibilité de son entreprise et risquerait d’entacher la fidélité de la clientèle. En outre, le client bénéficie d’un crédit sur la base d’une facture pro forma établie par le concessionnaire. Par conséquent, ce client n’apprécierait pas une révision à la hausse du prix du véhicule commandé en dernier lieu. Une hausse de 5% de l’euro déjà mettra la société dans la gêne car, d’autres frais liés à la gestion des infrastructures, des opérations de marketing... viendront se greffer sur cette problématique.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté