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Le contrôle des médicaments en Algérie

samedi 2 juin 2007, par Souad

Les médicaments introduits en Algérie sont conformes à la réglementation en vigueur selon le professeur Mohamed Benslimane Mansouri du LNCPP.

Des médicaments sont introtus illégalement en Algérie

« Tous les médicaments introduits en Algérie à travers les circuits réglementaires et officiels ne sont pas contrefaits », a indiqué le professeur Mohamed Benslimane Mansouri, directeur général du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), qui intervenait à l’occasion des travaux du 2ème congrès de l’Association des médecins d’Oran pour la prévention des maladies cardiovasculaires (AMOPREC). Il précisera à ce propos, que toutes les analyses de conformité réalisées par le LNCPP sur les médicaments importés n’ont décelé aucun produit contrefait. Au cours du mois de mai dernier, une vive polémique avait, pour rappel, éclaté à la suite de la découverte sur le marché de quantité d’insuline dont l’origine était inconnue. Une enquête a été même ouverte par la brigade économique et financière (BEFC). Il s’avèrera que cette mystérieuse insuline fut commercialisée par deux officines dépendantes du réseau ENDIMED. Conclusion de l’enquête : l’insuline en question labélisée de manière frauduleuse Novo Nordisk, n’a pas été importée en Algérie par ce laboratoire ni par sa filiale algérienne Aldaph-Algérie.

Le laboratoire danois avait pour sa part confirmé l’existence sur le marché d’insuline humaine Novo Nordisk, soulignant qu’elle a été importée d’une façon illégale en Algérie. Néanmoins, le laboratoire pharmaceutique fut catégorique concernant la conformité de ce médicament : « cette insuline n’est pas contrefaite ». Même si cette précision eut le mérite de rassurer les malades, il n’en demeure pas moins, que l’affaire en soi, met en évidence les limites de notre système de contrôle au niveau des frontières qui ne peut empêcher l’accès au marché de médicaments contrefaits avec tout ce que cela implique pour la santé des malades. La fédération nationale des diabétiques avait appelé vers la fin du mois d’avril dernier les pouvoirs publics à mettre un terme à la vente illicite au marché noir de produits « douteux » supposés guérir le diabète. En l’absence de statistiques fiables, certains pharmaciens avaient estimé que des produits importés illégalement ne sont pourtant pas soumis au contrôle, notamment au niveau des zones frontalières, appelant à mettre un terme à la commercialisation de ces produits pernicieux à la fois pour la santé et pour l’économie nationale.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran