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Le climat d’investissement en Algérie selon Belkhadem

lundi 21 janvier 2008, par Rédaction

Le climat d’investissement en Algérie est excellent selon Abdelaziz Belkhadem qui n’explique pas les causes de la faiblesse des IDE hors hydrocarbures.

Abdelaziz Belkhadem s’exprime sur le climat d’investissement en Algérie.

Après avoir rappelé les conditions favorables aux investissements en marge des travaux du 3ème Forum économique arabe inauguré hier à Alger, le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem n’a pas manqué de mettre en relief la résistance des pays arabes en la matière. Il dira à ce sujet que « les investissements arabes en Algérie sont en deçà de ce qu’ils devraient être ». D’ailleurs, les chiffres avancés par le chef de la division des investissements étrangers à l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), Djamel Zerguine, démontrent que, « durant la période allant de 2001 à 2007, les investissements arabes en Algérie ont été de l’ordre de 7 milliards de dollars ». Optimiste, l’intervenant a ajouté que « les investissements sont appelés à être revus à la hausse entre 2008 et 2009 pour atteindre les 19 milliards de dollars ». Il expliquera, dans la même optique, que « 90% des projets d’investissement déjà inscrits ont reçu les autorisations. Certains ont même commencé la réalisation de leurs projets qui touchent plusieurs secteurs, dont la santé, l’aluminium, le fer, le tourisme et l’hôtellerie ».

M. Belkhadem a indiqué que « l’Algérie dispose d’infrastructures développées, des sources énergétiques disponibles à des prix très raisonnables et une main-d’œuvre qualifiée ». Présent à cette occasion, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, a annoncé, après avoir rappelé les lourdeurs enregistrées dans le processus de privatisation des entreprises, que son département a prévu, « pour le premier semestre de l’année en cours, la privatisation de 100 entreprises ». D’après le ministre, « l’opération de privatisation a connu un développement remarquable depuis 2005, permettant l’ouverture du capital de 350 entreprises publiques ». En outre, le directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, M. Djassem El Menaai, n’a pas hésité à proposer certaines remarques ayant trait au placement de l’argent de l’Etat. Il estime que l’Etat devrait financer davantage certains secteurs, tel celui de l’habitat, à travers, notamment, la création de nouvelles entreprises.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune