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Le climat d’investissement en Algérie reste contraignant

samedi 30 juin 2007, par Bilal

Le climat d’investissement en Algérie continue de subir le poids de contraintes qui découragent beaucoup d’investisseurs selon les experts du FCE et du MEDEF.

Le climat d’investissement en Algérie doit être amélioré selon Laurence Parisot

La rencontre organisée à Paris entre le FCE et le MEDEF a été couronnée par une réception offerte par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Philippe Faure. Pendant deux jours, mercredi et jeudi, les délégations ont planché sur le thème “Les facteurs du succès en Algérie”. La France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie avec un montant de 245 millions de dollars en 2006 et la présence de 250 entreprises sur le territoire. Pour lever toute ambiguïté sur les intentions des entreprises françaises souvent accusées de frilosité lorsqu’il s’agit d’investir en Algérie, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a donné des assurances : “Je le dis et je le répète inlassablement, nous avons le désir de travailler avec l’Algérie et d’investir en Algérie.” De ce point de vue, il semble qu’il n’y ait plus de verrou. Sauf que le climat ne semble pas tout à fait propice à de tels engagements, notamment dans le cas des PME/PMI auxquelles Mme Parisot demande quand même “plus d’audace”. Mais, remarque-t-elle, “une PME ne prendra pas le risque si elle sait qu’elle n’encaissera pas son chèque”.

À titre d’illustration, il n’est pas possible d’installer des plateformes téléphoniques en Algérie alors que la Tunisie et le Maroc les accueillent depuis plusieurs années déjà. La récente décision algérienne d’ouvrir le marché est freinée par un niveau d’exigence “très élevé”. Toute la volonté politique peut donc se retrouver ruinée par la réalité du terrain où le système bancaire reste incompatible avec l’attractivité des lois. Autre obstacle souligné, le coût élevé du foncier. La question concerne surtout la capitale et ses environs qui constituent le cœur économique de l’Algérie. Les prix semblent rédhibitoires. Dernier grief, la formation. L’Algérie s’est vantée pendant des années de ses réalisations présentées toujours comme les plus importantes en Afrique. Il semble qu’il n’y ait pas de retour sur l’investissement. “Il y a un besoin de formation, on doit être capables d’y répondre”, a relevé Yves-Thibault de Silguy, président du groupe Vinci et président du Comité Algérie de Medef.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté