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Le business du ramadhan en Algérie

samedi 23 septembre 2006, par Ahlem

En Algérie comme partout ailleurs dans le monde musulman, le ramadhan, mois sacré par excellence, est aussi le mois des affaires pour un grand nombre d’opérateurs économiques dont beaucoup réalisent pendant ce mois, leur meilleurs chiffres d’affaire de l’année.

Le business du ramadhan en Algérie.

En Algérie, le Ramadhan c’est ce que vous vend votre marchand, ce que vous montre l’ENTV ou ce que vous impose la marge de votre salaire. L’analyse pseudo-économiste de la surconsommation et le discours de la ferveur religieuse cachent bien le reste : c’est-à-dire ce que coûte le Ramadhan en terme d’économie nationale et ce qu’il rapporte sur le marché des « produits » de loisirs dérivés dans le reste des pays arabes. Avec des horaires de travail réaménagés, un ralentissement général de la « production » nationale lorsqu’elle existe et une totale désorganisation du marché de l’offre et de la demande, le « coût » réel du mois sacré reste un tabou : on préfère y faire le compte de la foi plutôt que celui des pertes sèches et des récessions brusques.

L’analyse des prix préfère depuis toujours s’attarder sur le prix des consommations de base plutôt que sur celui des bénéfices collatéraux. Que vend-on durant ce mois ? Un peu de tout et depuis ces dernières années, tout ce que la ferveur de ce mois aide à consommer sans calcul : d’abord l’industrie du loisir et du spectacle. En Algérie, l’ENTV et ce qu’elle vend, produit et achète durant ce mois, restent un chétif exemple de l’explosion de la production cinématographique de circonstance, durant ce mois, dans le reste des pays arabes.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran