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Le Sud de l’Algérie est un atout pour l’Allemagne

mercredi 15 juillet 2009, par Samir

L’Allemagne estime que le Sahara dans le Sud de l’Algérie a d’énormes potentialités en matière d’énergie renouvelable particulièrement la solaire.

L’énergie solaire dans le sud de l’Algérie.

L’initiative lancée par la fondation Desertec commence à donner ses premiers résultats. 12 compagnies, en majorité allemandes, ont signé, hier à Munich, un mémorandum d’entente. Selon la fondation, « 12 entreprises ont signé, aujourd’hui lundi à Munich, un protocole d’accord en vue de créer un bureau d’études : Desertec Industrial Initiative (DII) ». « Cette initiative a pour objet l’analyse et la mise en place d’un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d’une production d’énergie sans émission de CO2 dans les déserts d’Afrique du Nord dont celui de l’Algérie. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l’initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d’un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts », précise le protocole signé.

Les sociétés fondatrices de DII, principalement concentrées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord (Mena), sont les suivantes : ABB, Abengoa Solar, Cevital (Algérie), Deutsche Bank, E.On, HSH Nordbank, MAN Solar, Millénium, Münchener Rück, M+W Zander, RWE, Schott Solar, Siemens », ajoute le texte. Mis à part Cevital (Algérie), ABB (Suisse) et Abengoa (Espagne), les autres sociétés sont allemandes. Parmi les missions du bureau d’études qui doit être créé au plus tard le 31 octobre 2009 figure « l’élaboration de plans d’exploitation concrets et de projets de financement associés, ainsi que le lancement des préparatifs industriels pour la construction d’un grand nombre de centrales solaires thermiques interconnectées et réparties dans toute la région Mena notamment en Algérie ». L’objectif serait de couvrir les besoins en électricité de l’Europe à hauteur de 15% et une part considérable des besoins en électricité des pays producteurs situés dans le Sud. Les plans d’investissement que doit initier le bureau devraient être réalisables dans un délai de 3 ans.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Watan