Le Maroc vise une inflation de moins de 3% en 2007

Les bonnes performances économiques du Maroc de l’année dernière, ajoute le DGA, « démontrent que les réformes engagées commencent à donner leurs fruits ». Mais il tempère immédiatement les bonnes notes : beaucoup d’efforts restent à faire pour réduire le chômage et améliorer les conditions sociales.

« Le principal défi du Maroc est de maintenir et améliorer ses performances pour en faire profiter l’ensemble de sa population », indique Portugal. Les motifs de satisfaction sont la croissance du PIB non agricole, l’amélioration de la position extérieure du Maroc, le redressement des finances publiques grâce à la réussite des DVD. Il a aussi souligné l’importance de la dernière réforme de l’IR.

Le développement du secteur bancaire attire également l’attention du FMI. De même que le développement des crédits immobiliers, considérés comme un vecteur déterminant de croissance. Bien aussi pour la libéralisation de ses échanges, les accords de libre-échange, mais mauvais pour l’intégration maghrébine.

Par ailleurs, le FMI maintient son avis par rapport à l’inflation au Maroc. Les taux sont encore jugés faibles en dépit de leur hausse en 2006, qui s’est exacerbée au terme du premier trimestre de cette année. « On ne peut dire que le taux d’inflation au Maroc est élevé, bien qu’il a dépassé 3%. Cependant, les projections réalisées tablent sur une inflation inférieure à 3% fin 2007 ».

Synthèse de Kahina
D’après l’Economiste