Accueil > ECONOMIE > Le Maroc prévoit une croissance de 3,5% en 2007

Le Maroc prévoit une croissance de 3,5% en 2007

jeudi 21 septembre 2006, par Samir

Le Maroc devrait enregistrer une croissance de son PIB de l’ordre de 3,5% en 2007 contre 7,1% en 2006, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC), qui parle d’un renforcement du cycle de la croissance dans le royaume.

Le Maroc prévoit une croissance de 3,5% en 2007

Pour Habib El Malki, président du CMC, « le Maroc pourrait connaître une nouvelle configuration de sa croissance ». La contribution des activités non agricoles et leur propension à se dépêtrer de leur dépendance à l’égard des caprices climatiques sont autant de facteurs qui laissent présager une « rupture par rapport aux tendances antécédentes ». Pour M. Malki, la série des programmes de mise à niveau de la texture économique nationale en passant par le lancement de chantiers structurants serait à l’origine de cette nouvelle performance. « S’inscrivant dans une vision à long terme, cette kyrielle d’actions ne manquerait pas d’avoir des retombées positives sur la croissance », estime le président de cet observatoire privé de l’économie marocaine.

Cela dit, et pour le comité scientifique du CMC, d’autres facteurs pourraient entrer en jeu et contribuer, mais à un degré moindre, au redressement de la conjoncture économique au Maroc pour l’année 2007. Le maintien de la croissance mondiale, le CMC tablant sur une hausse du PIB mondial de l’ordre de 4,7 % devrait jouer pleinement dans cette tendance. Un cours moyen du baril de pétrole à 60 dollars, une inflation externe se situant au même niveau que 2006, une légère réévaluation de monnaie nationale par rapport au dollar et une parité favorable du dirham vis-à-vis de l’euro seraient, eux aussi, à même de conforter cette évolution.

D’emblée, les analystes du centre prévoient une « contribution dynamique et généralisée de l’ensemble des secteurs au profit de la croissance en 2007 » au Maroc. Outre le dynamisme que continuerait d’afficher le secteur du BTP, avec une valeur ajoutée en termes réels de 7,5%, entraînée dans le sillage des activités relevant du primaire et du secondaire, les branches du secondaire connaîtraient une évolution d’environ 5 %. Selon le CMC, ces dernières activités profiteraient aussi d’une demande des ménages relativement bien orientée, du redéploiement remarquable que continuerait de connaître le secteur du tourisme et de l’expansion prévisible des télécommunications.

Synthèse de Samir
D’après le Matin