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Le MEDEF prospecte en Algérie
vendredi 5 mai 2006, par
L’intérêt du MEDEF pour l’Algérie s’est concrétisé avec la visite d’une délégation présidée par Laurence Parisot, qui a rappellé que la France est le premier investisseur hors hydrocarbures sur le marché algérien.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, n’a pas manqué de mettre en avant le grand boom d’investissement opéré en 2005. Et un chiffre éloquent est avancé. La patronne des patrons a déclaré qu’en 2005, une augmentation de 75% des investissements hors hydrocarbures a été enregistrée par rapport à l’exercice précédent. “Nous avons la volonté de poursuivre cette tendance et nous pouvons multiplier les types d’investissement”, a souligné la présidente du Medef, hier, lors d’une conférence de presse, tenue à l’hôtel Sofitel et animée conjointement avec Omar Ramdane, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE). Ce dernier a mis en relief “le caractère exceptionnel” des échanges commerciaux entre les deux pays.
En 2005, les importations de l’Algérie en provenance de France ont représenté près de 40% de l’ensemble des importations en provenance de l’Union européenne, se situant à près 4,5 milliards de dollars contre 2,2 milliards de dollars en 1996, soit un doublement en dix ans. “Le montant réalisé au cours du premier trimestre 2006, qui est plus de 1 milliard de dollars, se situe dans des proportions qui confirment le maintien de cette tendance pour l’ensemble de l’année”, a-t-il indiqué dans une communication remise à la presse. S’agissant des exportations, la part des ventes algériennes vers ce pays dans les exportations totales a varié de 18% en 1992, à 11% en 2004, et s’est située, l’année dernière, à 10%. Pour le 1er trimestre 2006, leur volume s’est établi à un peu moins de 1,3 milliard de dollars.
Ainsi, la France qui était classée troisième client de l’Algérie en 2004, a été reléguée l’année dernière, à la quatrième place derrière l’Espagne, l’Italie et les Etats-Unis. Aussi, cette troisième rencontre, depuis février 2005, intervient dans un contexte particulier où la présence d’investisseurs étrangers est de plus en plus accentuée. Par ailleurs, le Medef suit avec intérêt, la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie.
Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie