Le GPL peu répandu en Algérie

A ce rythme, l’Algérie aura fatalement recours à l’importation du diesel, affirme-t-il. Les responsables de la politique énergétique au ministère de l’Energie et des Mines, les représentants de l’APRUE et les installateurs des kits GPL/C, privés et publics, ont lors de la journée d’information sur le renforcement de l’activité installateurs de kits GPL/C, tenue hier, à l’hôtel Mouflon d’Or, tous reconnu qu’il y a un énorme retard dans le développement de l’utilisation du GPL/C dans notre pays.

Le directeur général de l’APRUE, Mohamed Salah Bouzriba, qui indique que la Turquie arrive à convertir 150.000 à 200.000 véhicules par an, alors que « l’Algérie a converti 120.000 véhicules seulement depuis une vingtaine d’année. Nos réalisations sont en fait l’équivalent d’une année de conversion de véhicules chez les turques », a-t-il précisé. Pourtant, atteste le directeur de l’énergie A. Mekki, « les potentialités en matière du GPL/C sont immenses en Algérie ». Les responsables du ministère de l’Energie et des Mines rappellent que l’Algérie est le premier producteur africain et le deuxième pays exportateur de GPL/C au niveau mondial.

Les experts s’expliquent mal le fait que l’Algérie qui est productrice de GPL/C, a un secteur des transports qui dépend à 96% des hydrocarbures liquides. « Le transport consomme aujourd’hui près de 2/3 de la consommation finale des produits pétroliers, alors que la consommation du GPL/C ne représente qu’une infime partie », a affirmé Abdelkader Mekki. Les prévisionnistes affirment que si l’Algérie continue à utiliser davantage le diesel et l’essence au détriment du GPL, elle sera contrainte à terme d’importer le diesel pour répondre aux besoins de plus en plus croissants du marché.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran