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Le FCE préconise le soutien des PME en Algérie

mercredi 16 septembre 2009, par Rédaction

Le soutien au secteur privé et aux PME en Algérie est nécessaire dans le cadre de la relance économique du pays selon le FCE.

Le FCE préconise le soutien des PME en Algérie.

L’entreprise algérienne doit jouir de plus de considération et d’intérêt, mais aussi d’une plus grande protection de la part de l’Etat, dans le cadre du nouveau plan quinquennal 2009-2014 de l’Algérie, estime le Forum des chefs d’entreprise. Le Forum des chefs d’entreprises(FCE), qui a organisé une rencontre sur le thème « la place de l’entreprise algérienne dans le nouveau plan quinquennal 2009-2014 », a plaidé, par le biais de son président M. Réda Hamiani, pour un dialogue et une meilleure protection de l’Etat au profit de l’entreprise nationale, et ce, dans le prochain plan quinquennal de développement de l’Algérie. « Si l’on veut arriver à une meilleure efficacité économique, il est nécessaire que l’entreprise nationale soit associée au dialogue lié au développement du pays, ce qui ne peut avoir lieu que si elle est davantage protégée par l’Etat », a déclaré M. Hamiani, lors de la rencontre tenue avant-hier soir à Alger et qui a regroupé de nombreux chefs d’entreprise ainsi qu’un panel d’experts nationaux.

Pour M. Hamiani, « le plan de relance économique actuellement mené en Algérie par les pouvoirs publics accorde une place marginale sinon dérisoire à l’entreprise et le poids de celle-ci est extrêmement faible ». A propos des dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire, le président du FCE regrette « l’absence de dialogue et de concertation avec l’entreprise » et affirme que « la fermeture de l’économie à laquelle nous assistons est autant préjudiciable à l’entreprise nationale que l’ouverture de l’économie qui s’est faite dans la précipitation ». Pour sa part, M. Abdelmadjid Bouzidi a tenté d’expliquer « pourquoi l’entreprise nationale va mal alors que le pays regorge de richesses ». Selon lui, tous les ingrédients pour faire de l’Algérie un pays émergent sont réunis, mais le problème reste l’organisation et la gestion. Il a poursuivi que l’Algérie présente un excellent cadre d’investissement avec des atouts majeurs pour attirer les IDE, mais certains problèmes restent à régler, à l’instar de ceux de la lourdeur bureaucratique et de l’inflation qui est en hausse de 1% chaque année.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant