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Le Crédit populaire d’Algérie finance le BTPH

mardi 8 mai 2007, par Rédaction

Le Crédit populaire d’Algérie réalise 65 à 70% de son produit net bancaire dans les secteurs du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH).

Le Crédit populaire d’Algérie est un partenaire privilégié du secteur du BTPH

C’est ce que nous a révélé hier Chercham Sid Ali, directeur central du crédit au BTPH, au CPA, en marge de la rencontre portant sur le financement des professions libérales et des professions du bâtiment, tenue à l’occasion du 10e salon Batimatec. Sans pour autant donner le chiffre d’affaires, notre interlocuteur évoque le portefeuille clients relevant de sa gestion. Ainsi, dans le secteur du bâtiment, le Crédit populaire d’Algérie compte 705 entreprises dont 67 entreprises publiques économiques (EPE) de réalisation, 38 bureaux d’études ainsi que 600 petites et moyennes entreprises (PME) de réalisation. Cette banque publique, qui attend d’être privatisée, apporte un soutien financier à cinq entreprises impliquées dans la réalisation des projets de location-vente pour le compte de l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL).

Selon M. Chercham, « l’apport du Crédit populaire d’Algérie (CPA) dans ce cadre s’élève à 5,5 milliards de dinars ». Dans un récapitulatif des financements octroyés dans ce secteur depuis 1999 à ce jour, le directeur central du crédit au BTPH indiquera que « le CPA a apporté son soutien à 505 opérations de promotion immobilière totalisant plus de 8800 unités pour un montant global de 10,4 milliards de dinars ». Les promoteurs présents à cette rencontre d’échanges n’ont pas manqué de soumettre au staff du CPA mené par son directeur général adjoint, M. Aboud, les difficultés auxquelles ils font face lorsqu’il s’agit de solliciter un financement bancaire. Un promoteur immobilier de Blida soulèvera un problème d’« illégalité » lié à la formule de vente sur plans (VSP). D’après cet opérateur, « le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) exige préalablement à tout octroi de garantie la non-hypothèque du foncier sur lequel seront bâtis les logements alors que la banque veut se prémunir par l’hypothèque ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan