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Le Crédit populaire d’Algérie dans le giron de CALYON ?

mardi 27 novembre 2007, par Rédaction

Le Crédit populaire d’Algérie pourrait passer dans le giron de la banque française CALYON selon certains experts financiers algériens.

Le Crédit populaire d’Algérie.

L’on persiste à dire que « la cession du Crédit populaire d’Algérie était ficelée au profit de CALYON, la banque issue de la fusion des deux françaises, le Crédit Agricole et le Crédit Lyonnais, d’où le nom ». En plus, « les jeux étaient faits pour les Français, nous avons déjà vécu ce genre de situation comme ça été le cas pour Orascom », nous dit-on pour affirmer que « le tout allait être annoncé à l’occasion de la visite de Sarkozy à Alger ». Mieux encore, « en quoi la crise des subprimes pourrait-elle toucher le CPA ? », s’interrogent les spécialistes qui refusent de croire à ce qui a été avancé par Mentouri. Mais ils pensent que la véritable question autour de laquelle s’est décidée la suspension est « pourquoi se débarrasser du CPA alors que ça été la banque par laquelle beaucoup de crédits sont octroyés et que des intérêts personnels de castes au pouvoir sont préservés ? », se demandent nos interlocuteurs pour affirmer qu’« un bras de fer a été engagé entre ceux pour et ceux contre depuis le lancement du processus de sa privatisation et ce sont les contre qui ont réussi ».

Les erreurs relevées dans la gestion de la privatisation du Crédit populaire d’Algérie ? « On a pris trop de temps et on vient de donner le plus mauvais signal, celle de l’arrêter pour une raison irrecevable, le report et le retard, ce sont les pires des choses dans nos relations avec les étrangers ». Ce que les spécialistes de la finance regrettent « c’est que par cette décision, on donne un avantage considérable à BNP Paribas et à Société Générale qui est celui d’avoir le temps nécessaire pour constituer leur réseau d’agences à travers l’ensemble du territoire national et comme une banque ne vaut que par son réseau, elles prendront une longueur d’avance qui leur permettra d’exiger une révision à la baisse du prix de cession du CPA au cas où elles souhaiteraient revenir dans la course, sinon, on ne voit pas comment le CPA va les intéresser après cette suspension ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran