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Le Canada veut s’impliquer en Algérie

mercredi 22 novembre 2006, par Rédaction

En visite en Algérie, la Gouverneure générale du Canada, Mme Michaëlle Jean, a rappellé l’ambition de son pays de renforcer la coopération avec Alger et a salué l’esprit d’ouverture et la volonté de remettre l’Algérie sur les rails.

Michaëlle Jean en Algérie.

Le Canada, dit-elle, « entend appuyer le projet social qui guide actuellement l’Algérie » et qui est basé sur « la poursuite du processus de modernisation, de l’affirmation de l’exercice démocratique, de la promotion des droits de l’homme et de la femme ». L’oratrice a tenu à rappeler que « même durant les années les plus difficiles, les entreprises canadiennes avaient maintenu leur présence en Algérie » et qu’elles avaient continué à « croire en le potentiel de partenariat entre les deux pays ».

Elle a, cependant, indiqué que cette coopération « doit s’inscrire et se pratiquer dans un cadre éthique respectueux du sort des populations, de leur diversité culturelle, et de l’intégrité écologique des lieux que nous habitons et où nous puisons nos ressources ». Quant au ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement (MPPI), il a d’emblée planté le décor en appelant à « un investissement de qualité d’une nature différente de ce qu’on observe ailleurs ». Après avoir dressé un tableau des plus reluisants de ce qui a été accompli depuis 7 années dans les domaines politique et économique, Temmar a invité les entreprises non seulement à « participer aux appels d’offres » que lance l’Algérie mais à « aller plus loin » en matière d’investissement promettant la célérité dans le traitement des dossiers et « l’octroi d’avantages en 48 heures ».

Le MPPI a également annoncé que la barrière du foncier industriel sera bientôt levée que « dans exactement 20 jours le gouvernement prendra des décisions pour régler ce problème ». Concernant la privatisation, Temmar affirme que l’Algérie « ne veut pas perdre ses entreprises mais les garder dans le cadre d’un partenariat ». « Notre avenir ce n’est pas l’agriculture ni le tourisme (nos voisins marocains et tunisiens ont pris assez d’avance dans ce domaine), mais l’industrie », a-t-il ajouté. Sa « stratégie industrielle » sera connue dans « une semaine », précisera-t-il encore annonçant aussi « un vaste projet de mise à niveau du secteur privé ». La rencontre d’hier était également une occasion d’annoncer officiellement la naissance « Business Club Algéro-Canadien » (BCAC) dont la création effective remonte au 8 novembre 2006 « en présence d’une cinquantaine de firmes canadiennes et algériennes entretenant des liens d’affaires avec le Canada ».

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran