Le CNES est-il utile pour l’Algérie ?

A chaque session du CNES, faut-il le rappeler, les chiffres démentent le bilan de politique générale du gouvernement. Cependant, en tant qu’institution consultative, il ne peut en aucun cas se substituer à l’Exécutif ou démentir ses chiffres, rappelle-t-on. Dès le 10 avril, des auditions devaient être tenues avec des ministres pour la préparation desdits rapports. Babès avait affirmé que son institution devait recevoir des ministres pour leur préparation et se concerter en « ateliers thématiques ».

Ce disant, le président du CNES, Mohamed Seghir Babès, voulait être rassurant quant à la crédibilité de son institution et le travail effectué au service de l’Algérie. « Nous travaillons dans la transparence totale », avait-t-il martelé et répété à maintes reprises. Quatre rapports importants sont inscrits au menu de la 27e session pour examen : le développement humain, la lutte contre la pauvreté, les libertés économiques et la bonne gouvernance. Cinq groupes de travail interministériels devaient plancher sur ces rapports.

Selon Babès, l’annonce d’un pacte économique et social ainsi que d’un plan de consolidation de la croissance économique offrira l’opportunité d’accélérer les réformes économiques, de rattraper les retards sociaux et d’infrastructures et de donner à l’économie de l’Algérie un meilleur « punch ». Pour cette fois, le rapport de conjoncture économique et social en Algérie « sera présenté », avait pourtant assuré Babès qui voulait par là même démentir les informations selon lesquelles « le rapport était enterré ». Justement, ce retard vient-il confirmer ces informations, s’interroge-t-on ? Est-ce les problèmes survenus à l’époque de Mentouri qui ressurgissent ? Autant de questions qui restent pour l’heure sans réponse.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression