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Landmark Minerals prospectera l’uranium en Algérie

mardi 27 décembre 2005, par Rédaction

Le canadien « Landmark Minerals » investit en Algérie dans un projet de prospection et d’exploration de l’Uranium dans la région du Hoggar.

Le Hoggar dans le sud de l’Algérie, recélerait d’importantes réserves d’uranium.

Un programme de travail défini en commun doit démarrer en janvier. Les deux parties ont « convenu d’associer leurs efforts et de coordonner leurs actions pour la réalisation d’un levé radiométrique dans les périmètres choisis d’un commun accord et pour la réalisation d’analyses chimiques, minéralogiques et pétrographiques, d’interprétation et de valorisation des résultats ».

La convention-cadre concerne d’abord l’exploration de l’uranium dont les réserves « raisonnablement assurées » sont estimées à 26.000 tonnes pour le Hoggar. Dans une seconde étape, il sera question de la prospection de l’or et du cuivre. Landmark Minerals Inc. est associée à Sahara Resources Inc., autre entreprise canadienne qui a obtenu plusieurs autorisations de prospection minière, délivrées en mai et juin derniers par l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) dans des zones situées au sud de Tamanrasset.

Selon le même communiqué, c’est la Landmark qui a « pris contact avec le Comena en vue d’entreprendre en commun des travaux de prospection et d’exploration dans le cadre desdites autorisations ». La production de l’uranium et son exploitation sont, en effet, ouvertes à tous les opérateurs nationaux ou étrangers. Aucune restriction n’est imposée par la loi minière algérienne qui ne reconnaît pas le caractère stratégique de cette ressource. L’Algérie dispose de 30.000 tonnes de réserves d’uranium localisées au niveau de quatre gisements situés dans la wilaya de Tamanrasset. Même si aucun chiffre sur le niveau des réserves qui restent à découvrir n’est avancé, les perspectives d’en découvrir de nouvelles réserves dans le Hoggar et dans la région de Tindouf sont considérables.

Les utilisations pacifiques de l’uranium, dont le prix a passé de 15 à 80 dollars le kilo dans les marchés mondiaux depuis 2001, sont multiples et ne concernent pas uniquement le secteur de l’énergie nucléaire. L’uranium est aussi utilisé dans le dessalement de l’eau, la médecine, l’industrie et même l’agriculture. Pour l’Algérie qui enregistre annuellement une croissance de 5% de la demande en électricité, le développement de l’énergie nucléaire ne sera que profitable.

Synthèse de Rayane
D’après le Quotidien d’Oran