Accueil > CINEMA ET TELEVISION > La revanche des Sith : La Force de Star Wars

La revanche des Sith : La Force de Star Wars

dimanche 15 mai 2005, par nassim

Après les critiques favorables dont il a été l’objet aux USA de la part de la presse spécialisée, l’épisode III de la trilogie Star Wars, la revanche des Sith, a été bien accueilli à Cannes, ce qui laisse présager une réconciliation entre les fans de la première trilogie et George Lucas accusé d’avoir "raté" les deux premiers épisodes.

L’équipe du film présente lors de la projection de "Star Wars : La revanche des Sith".

Le propriétaire du ranch californien Skywalker n’a pour sa part imaginé qu’une seule histoire lorsqu’il en a commencé le scénario en 1971. Mais elle a pris tant d’ampleur qu’il a dû la découper en plusieurs chapitres représentant autant de films. "Je considère tout ceci comme un seul film. Je ne me préoccupe pas de savoir si on aime tel ou tel chapitre", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qui a suivi la projection. "Je me suis aperçu ces dernières années que (Star Wars) avait deux types de fans : ceux de plus de 25 ans et ceux de moins de 25 ans", a poursuivi le cinéaste à la crinière et à la barbe argentées. "Ceux qui ont plus de 25 ans restent fidèles aux trois premiers films. Ils sont maintenant dans la trentaine ou la quarantaine et ont pris le contrôle des médias et d’internet et fondamentalement de tout.

"Les films qu’ils n’aiment pas, les deux premiers (de la seconde trilogie) sont au contraire adorés de façon fanatique par les moins de 25 ans. Chacun de ces groupes nourrit une dévotion (pour la saga) à peu près égale et je suis curieux de voir ce qui se passera dans dix ans, quand émergera un autre groupe".

TROPHEE REMIS SUR LE QUEEN MARY 2

Après la conférence de presse, George Lucas devait recevoir une distinction, le Trophée du Festival, sur le pont du Queen Mary 2, qui mouillait pour quelques heures dans la baie de Cannes. L’avant-première mondiale de l’ultime volet de la saga Star Wars aura lieu en début de soirée, à l’issue de la montée des marches des célébrités du film venues sur la Croisette, soit George Lucas et les acteurs Natalie Portman, Hayden Christensen, Samuel Jackson, Ian McDiarmid et Anthony Daniels, ce dernier étant l’interprète du robot C3-PO.

Ce qui se passe dans le dernier volet de la deuxième trilogie, qui précède chronologiquement la première, était déjà connu avant même que le film ne soit projeté en avant-première mondiale sur la Croisette. Anakin Skywalker (Hayden Christensen) verse définitivement dans le côté obscur de la Force. Mais son duel, proprement dantesque, avec Obi-Wan Kenobi (Ewan McGregor) le laisse fort mal en point. Dark Sidious (Ian McDiarmid), le Sith Lord qui se déguisait sous l’apparence du chancelier Palpatine, recueille ce qui reste de son apprenti et, au terme de l’une des plus belles séquences du film, le transforme en Dark Vador.

Dans le même temps, l’ex-reine de la planète Naboo et sénatrice Padme Amidala (Natalie Portman) meurt en couches en mettant au monde les jumeaux Luke et Leia, les enfants qu’elle a eus d’Anakin Skywalker. La République n’est plus qu’un souvenir et lui succède un Empire pour le moins autoritaire. La boucle et bouclée et la première trilogie peut se lancer.

Cet Episode III paraît bien parti pour faire exploser le box office et, aux yeux de la revue américaine Screen International, les seuls facteurs susceptibles de gâter le succès seraient le fait que le film a reçu un "rating" PG-13 et que Lucas lui-même, dans un récent entretien télévisé, a estimé que le contenu du film était trop fort pour de jeunes enfants.

Un "rating" PG-13 indique que certains passages du film concerné peuvent être choquants pour les 13 ans, le risque étant que la totalité du film soit jugée inadaptée à des mineurs. C’est la première fois qu’un long métrage Star Wars se voit attribuer un tel "rating". Mais cela n’inquiète pas outre mesure George Lucas : "C’est très bien. Je ne veux pas voir des adultes emmener des enfants voir quelque chose vis-à-vis de quoi ils ne se sentent pas à l’aise."

Source : reuters