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La relance de l’investissement en Algérie

samedi 15 juillet 2006, par Ahlem

Les investissement en Algérie sont jugés faibles en raison notamment de l’absence d’un marché boursier digne de ce nom, et ce, malgré une croissance économique de 5% et un matelas financier de l’ordre de 65 milliards de dollars.

Relancer l’investissement en Algérie.

Les investisseurs algériens peinent ou tardent à montrer leur intérêt pour le marché national pour lever toute crainte de la part des opérateurs étrangers en leur donnant l’image d’un marché stable offrant toutes les garanties inhérentes à un investissement rentable. L’apport d’une main-d’oeuvre étrangère pour la réalisation de mégaprojets dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, plus de 18.000 travailleurs étrangers, dont près de la moitié sont des Chinois, a mis le doigt sur l’inexistence d’une main-d’oeuvre locale spécialisée.

Le foncier industriel est constitué de 20.000 ha non exploités et en l’absence d’une législation adéquate, il a généré dilapidation et anarchie. Le système bancaire archaïque ne répond pas aux normes de transactions internationales imposées par un marché économique mondial qui ne fait pas de cadeau. L’absence d’un marché boursier en Algérie empêche les investissements par portefeuille qui consiste à prendre des parts sur les entreprises privatisées et à leur injecter des capitaux neufs. Les investissements directs doivent attirer les capitaux nécessaires à l’achat des moyens de production. Ce sont là autant de facteurs qui handicapent l’investissement en Algérie.

Le système comptable, quant à lui, s’il a subi des changements, est surtout axé sur la raison fiscale. L’instauration du guichet unique, qui est du reste adopté par bien des pays, est une anomalie de plus qui a été réparée. C’est surtout à sa cuisine interne qu’il faut s’attaquer pour éradiquer toute forme de bureaucratie. La mise à jour du système comptable financier en Algérie sur le mode de la norme internationale (Ifrs) doit rendre plus transparent le bilan des entreprises et les grands cabinets d’expertise comptable ainsi que les commissaires aux comptes doivent s’y conformer. L’avant-projet présenté en conseil de gouvernement devrait conduire à faciliter la vérification des comptes et à assurer, au profit des investisseurs, la disponibilité d’informations financières à la fois lisibles et transparentes.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après l’Expression