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La réforme du foncier en Algérie s’accélère

samedi 7 octobre 2006, par Kahina

La réforme du foncier en Algérie permettra d’offrir des conditions plus attractives aux investisseurs étrangers désireux de s’investir dans notre pays, selon le ministre des Participations et de la Promotion des Investissements, Abdelhamid Temmar, qui mise sur l’industrie pour relancer l’économie nationale.

La réforme du foncier en Algérie s’accélère

Le règlement du problème du foncier fera sauter des obstacles de taille pour la relance de l’investissement national et étranger. Un investissement que le gouvernement veut orienter sur l’industrie, seul secteur en mesure d’assurer au pays une croissance durable. La nouvelle économie algérienne devrait reposer sur l’industrie, selon Temmar. « L’Algérie n’étant pas un pays profondément agricole en raison notamment de son climat semi-aride tandis que le tourisme est un créneau qui ne génère pas forcément une croissance durable », soutient Temmar.

Pour lui, un parc industriel national incomparable dont bénéficie l’Algérie par rapport aux pays voisins lui donne un avantage comparatif indéniable. Argumentant davantage ces choix, le ministre a souligné que l’économie algérienne étant encore en phase de transition, l’intervention des pouvoirs publics est encore nécessaire durant un certain temps pour protéger son industrie. « Je ne lâcherai pas le secteur industriel », a-t-il lancé. Le ministre a fait savoir que son ministère et celui des Finances ont arrêté une liste d’entreprises industrielles publiques qui seront soutenues et prises en charge par des actions tels le partenariat en joint-venture et des mesures d’amélioration de leur gestion. Ces entreprises constitueront un « pré carré sérieux » de l’industrie algérienne, a-t-il avancé.

Le ministre n’a pas fourni plus de détails ni sur cette liste d’entreprises, ni comment le gouvernement compte aider les entreprises publiques. Cependant, a-t-il insisté, le gouvernement est en train de mettre en place une politique de développement de l’investissement dans l’industrie mais « c’est aux investisseurs d’investir ». Sur ce point, il a fait savoir que des banques de renommée internationale sont intéressées par la création de banques d’investissements en Algérie. Au moment où les privatisations s’accélèrent, ces déclarations sèment la confusion sur la façon avec laquelle le gouvernement compte aider les entreprises publiques industrielles.

Considéré pendant longtemps comme une « quincaillerie inutile », le secteur public industriel « retrouve de la considération » auprès des autorités. Ce retour à l’industrie serait-il dicté par la flambée des prix du pétrole et l’augmentation spectaculaire des réserves de changes du pays qui avoisine les 70 milliards de dollars ? Le retour à l’industrie ne s’annonce pas facile dans un pays où la facture de l’importation avoisine les 20 milliards de dollars par an. Une somme qui fait saliver des hommes d’affaires aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran