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La privatisation du Crédit populaire d’Algérie liée à la crise des subprimes

dimanche 16 mars 2008, par Kahina

La privatisation du Crédit populaire d’Algérie ne sera reprise qu’après l’évaluation de la situation du monde de la finance touché par la crise des subprimes.

Crédit populaire d’Algérie.

Les pouvoirs publics affichent clairement une prudence accrue quant à la privatisation du CPA. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait indiqué mercredi dernier qu’il y a actuellement une évaluation de la situation du monde de la finance, les suites et les répercussions de la crise de l’immobilier aux Etats-Unis, « crise des subprimes », qui découlera sur la décision à prendre quant au sort du Crédit populaire d’Algérie (CPA). Le ministre a donné, comme exemple, des banques qui ont subi de plein fouet les retombées des « subprimes » en enregistrant des pertes. Karim Djoudi a ajouté que, suite à l’évaluation qui sera faite, « nous conviendrons de la démarche à adopter ». Une prudence expliquée, puisque Karim Djoudi n’était pas le seul à l’afficher. Auparavant, la ministre déléguée à la réforme financière avait également mis l’accent sur cette évaluation.

Elle avait indiqué à l’APS que, sitôt les comptes des banques pré-qualifiées publiés, « nous aurons une idée précise sur l’impact de la crise des “subprimes” sur la situation financière de ces banques et sur leur stratégie de développement en Algérie ». Une évaluation qui est perçue par la ministre comme une condition sine qua non pour « une nouvelle démarche ». La ministre a également annoncé que, si les pouvoirs publics ne font rien pour relancer le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) avant la fin juillet 2008, « le processus de privatisation sera alors repris depuis le début ». Rappelons que le processus de privatisation de cette banque a été suspendu en novembre 2007 suite à la crise des « subprimes » qui est apparue aux Etats-Unis, une crise due essentiellement aux prêts immobiliers consentis à des ménages américains. Pour le nombre de soumissionnaires potentiels à la reprise du CPA, on cite Société générale, Banque populaire et BNP Paribas.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune