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La privatisation du Crédit populaire d’Algérie dans l’incertitude

vendredi 7 mars 2008, par Samir

La privatisation du Crédit populaire d’Algérie sera relancée au courant de l’année selon le ministre Karim Djoudi qui s’est refusé de donner une date.

Une agence du Crédit populaire d’Algérie.

Dans une déclaration rapportée par la presse nationale, le ministre des Finances Karim Djoudi a souligné que “ l’opération de la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) sera relancée lorsque nous aurons une transparence totale sur les comptes des partenaires éventuels de cette banque et sur leur stratégie, vraisemblablement à partir de la fin du 1er trimestre 2008 ”. Il est à rappeler que “la récente crise économique internationale n’a pas été sans affaiblir les principales banques, candidates à la prise de participation dans le capital du CPA ”, selon Le point économique et que “ certaines ont préféré se retirer de la compétition face à l’incertitude. C’est le cas de l’américaine Ctibank, celle qui a voulu temporiser, le crédit agricole (France) et Santander l’espagnole qui était affairée à d’autres investissements sur le marché européen ”, selon la même source.

Parmi les autres banques intéressées, “certains avancent qu’il ne faudrait peut-être plus compter sur la candidature de la française, Société Générale, secouée par l’un des plus grands scandales financiers du siècle (plus de sept milliards d’euros de pertes) d’ailleurs, le directoire de la Société Générale avait annoncé le gel de toutes les opérations externes engagées, consécutivement à ce scandale”, notera encore Le point économique. Quant à l’autre banque française encore en lice pour l’entrée dans le capital du Crédit populaire d’Algérie, “elle-même a confirmé la chute de l’action Natixis, sa filiale le Corporate, en Bourse ”rapporté par la même source
Il reste BNP Paribas, “considérée comme la banque française la plus choyée pour son entrée dans le capital du Crédit populaire d’Algérie, mais BNP Paribas affiche aussi d’autres ambitions, celui du rachat de la Société Générale, et selon les observateurs économiques, il sera fort difficile à BNP Paribas de se positionner à la fois sur d’autres projets d’investissement.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté