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La privatisation du Crédit Populaire d’Algérie suspendue

samedi 24 novembre 2007, par Kahina

Le processus de privatisation du Crédit Populaire d’Algérie a été suspendu à cause de la crise financière internationale selon le ministère des Finances.

Le Crédit Populaire d’Algérie.

Le communiqué du ministère des finances dirigé par Karim Djoudi indique que "Le ministère des finances a décidé de surseoir à la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) en raison de l’impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires". Et précise que "Par conséquence, l’ouverture des plis, programmée pour lundi, a été reportée en attendant une meilleure visibilité sur les marchés financiers internationaux".

La privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA), cinquième banque algérienne et première banque publique à être mise sur le marché, devait avoir lieu avant la fin de l’année, selon les autorités. Un bloc de 51% du capital doit être cédé à un partenaire stratégique unique, l’Etat conservant une participation de 49%, selon les autorités. Six banques étrangères ont été pré qualifiées pour cette opération : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Banque Populaire (France), ainsi que Citibank et Santander (Espagne). Le ministère des Finances a expliqué sa décision par la nécessité de "réunir toutes les conditions d’un transfert de savoir-faire bancaire, technique, commercial et financier au CPA, d’enrichir sa gamme de produits et services, de moderniser ses outils de gestion et de contribuer enfin au développement général de tout le secteur bancaire algérien".

Synthèse de Kahina
D’après A.F.P