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La privatisation du Crédit Populaire d’Algérie profitera aux PME

mardi 3 avril 2007, par Souad

Le Crédit populaire d’Algérie devrait renforcer son activité de financement des PME algériennes au terme de son processus de privatisation.

La privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) devrait profiter aux PME

« Nous voulons faire du Crédit populaire d’Algérie (CPA) une banque de financement de la PME », explique une source ministérielle. Le gouvernement cherche en effet à développer la PME pour relancer l’industrie en panne depuis plusieurs années, avec l’objectif de créer un million de PME entre 2004 et 2009. L’Algérie compte actuellement 330.000 PME. Mais le problème de financement de la PME se pose et la création d’une banque spécialisée a été écartée par le gouvernement pour des raisons de coût. La création d’une banque spécialisée dans la PME nécessite en effet des fonds et un nouveau réseau d’agences bancaires.

Les banques publiques ne financent pas suffisamment la PME, arguant des difficultés de remboursement des crédits. Pour y remédier, le gouvernement a créé la Caisse de garantie des crédits d’investissements (CGCI) aux PME. Lors du lancement de l’appel d’offres pour la privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA) en octobre dernier, les autorités avaient clairement identifié le futur actionnaire majoritaire de la banque publique : une grande banque de détail de dimension internationale pour faire du CPA une grande banque de détail à l’échelle régionale et africaine. L’Etat, qui restera actionnaire à hauteur de 49% dans le CPA après sa privatisation, veut que le futur CPA s’implique davantage dans le financement de l’économie et particulièrement de la PME.

L’ouverture du capital du Crédit Populaire d’Algérie devrait faire un nouveau pas ce mois d’avril, avec la prochaine invitation des 6 banques candidates (BNP Paribas, Crédit Agricole, Citibank, Groupe Banques Populaires, Santander, Société Générale) pour les data room pour leur permettre de « faire connaissance » avec le CPA. « Il faut au moins trois mois après le début des data room pour faire une offre sérieuse », explique un proche du dossier. Selon nos sources, le gouvernement a mis en place deux comités techniques, l’un au ministère des Finances et l’autre auprès du ministère délégué à la Réforme financière, pour suivre « convenablement » l’opération de privatisation.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran