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La première voiture algérienne avant fin 2004

Le ministre de l’Industrie l’a annoncé à Tiaret

dimanche 14 mars 2004, par Hassiba

« La première fournée de véhicules de tourisme fabriqués en Algérie sortira des usines de Fatia avant fin 2004 », a annoncé, hier samedi, le ministre de l’Industrie, M. El-Hachemi Djaâboub, lors d’une séance de travail avec les industriels locaux et les représentants de la société civile, à la salle Mostefa Mekki à Tiaret.

Précisant sa pensée, le membre du gouvernement, qui revenait très satisfait d’une visite sur le site de la fabrique automobile Fatia, a déclaré, sans relever trop de détails, qu’à « la faveur d’une amélioration nette de l’environnement international de l’Algérie, des négociations, très avancées, sont actuellement menées avec des partenaires étrangers spécialisés dans la construction automobile (...). « Nous avons l’espoir que les usines seront opérationnelles avant décembre 2004".

Très attendu sur le sujet, le ministre de l’Industrie, à propos du complexe lainier d’Elatex (ex-Sonitex), a exprimé en public ses « profonds regrets » sur la situation catastrophique de l’usine, appelant à « une conjugaison des efforts locaux » pour trouver les moyens de récupérer les imposantes installations d’une « épave », il n’y a pas si longtemps fleuron de l’industrie textile en Afrique.

Exprimant sa « grande satisfaction » du travail prodigieux et des efforts consentis par les travailleurs de l’unité de carrosserie de Tiaret (ex-SNVI) à Aïn Bouchekif, M. El-Hachemi Djaâboub s’est rendu, dans la matinée de samedi, dans la zone industrielle de Tiaret, où il a inspecté les installations et les résultats enregistrés ces dernières années par les entreprises ALFET (ex-ENF) et Sotrefit (ex-ENTPL), deux unités aux perspectives prouvées de développement, a estimé le ministre. A Sougueur, l’ENPEC, produisant 110.000 batterie par an, pour un effectif de 111 travailleurs, a suscité l’intérêt du ministre, qui a appelé à une meilleure intégration du noyau industriel local, orienté vers l’agro-industrie, un segment de développement à haute valeur ajoutée économique et sociale, a-t-il dit.

Abordant enfin la politique du gouvernement en matière de développement économique et social, le ministre a expliqué les mécanismes nouveaux du fonds national de développement des hauts-plateaux, alimenté, a-t-il précisé, par trois pour cent des recettes pétrolières, un « pactole faramineux », destiné à soutenir des investissements publics et privés et la réalisation des infrastructures de base et d’équipements structurants dans toute la chaîne des hauts-plateaux, d’Est en Ouest, a expliqué le ministre de l’Industrie, qui a clôturé sa visite par un exposé sur les réalisations de l’Algérie dans divers domaines lors des cinq dernières années.

El-Houari Dilmi, Le Quotidien d’Oran