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La position extérieure de l’Algérie se renforce

jeudi 21 février 2008, par Bilal

Le FMI salue l’évolution positive de la situation macroéconomique de l’Algérie qui bénéficie d’une conjoncture financière favorable.

Le FMI s’exprime sur l’économie en Algérie.

Le dernier rapport du FMI est plus qu’élogieux pour l’Algérie et l’appréciation générale qu’il porte sur l’état de l’économie algérienne bénéficie d’une appréciation positive inédite. Les réformes économiques axées sur le marché ces dernières années ont commencé à porter leurs fruits, avec une croissance plus forte, une inflation faible et des positions budgétaires et extérieure fortes. La croissance du PIB réel a atteint un sommet de 4,6% en 2007, contre 2% en 2006, reflétant « la forte croissance du secteur hors hydrocarbures (6%), une croissance tirée par les services, la construction et les travaux publics ». L’inflation est restée faible en dépit de la hausse des prix des produits alimentaires, alors que le chômage a continué à diminuer en 2007, même s’il reste « particulièrement élevé chez les jeunes ». La position extérieure de l’Algérie continue à se renforcer. Stimulées par une forte flambée des cours du pétrole, les réserves internationales ont à présent dépassé les 100 milliards de dollars ; l’excédent du compte courant extérieur est resté au-dessus de 20% du PIB en 2007. La politique budgétaire demeure expansionniste. Le déficit budgétaire a atteint environ 37,5% du PIB en 2007, contre 36% en 2006, suite au programme d’investissements publics et aux augmentations salariales.

Le FMI a enfin admis que « l’importante augmentation de la masse salariale prévue dans le budget 2008 vise à améliorer l’efficacité de l’administration publique » en Algérie. Ailleurs, dans le secteur public hors hydrocarbures producteur de biens et de services, il attend que les augmentations de salaire public soient alignées « avec les gains de productivité », afin de préserver la compétitivité et la viabilité budgétaires à long terme. Néanmoins, la hausse des revenus des hydrocarbures a maintenu l’excédent budgétaire global à 12% en 2007, relevant la consistance du Fonds de stabilisation des hydrocarbures (FRR). Les progrès se sont poursuivis dans les réformes structurelles lancées en Algérie pour renforcer l’intermédiation financière et améliorer l’environnement des affaires, afin de stimuler davantage les investissements privés et la croissance à moyen terme. Au regard de cette appréciation, le conseil d’administration du Fonds monétaire international se « félicite » et « encourage (...) à poursuivre les performances économiques de ces dernières années », parce qu’elles « reflètent des réformes axées sur le marché et des politiques macroéconomiques prudentes dans un environnement extérieur favorable ».

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie