Accueil > ECONOMIE > La pomme de terre reste chère en Algérie

La pomme de terre reste chère en Algérie

mercredi 24 octobre 2007, par Samir

Les prix de la pomme de terre en Algérie restent élevés malgré l’arrivée de quantités importantes de ce produit dans le marché national.

La spéculation sur la pomme de terre est forte en Algérie.

La seule explication donnée à cette situation est le prix élevé de la semence achetée par les agriculteurs. C’est ce que prédit déjà l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) dans son analyse de la crise qu’a connue le marché ces derniers mois et la flambée des prix qui a touché les produits de large consommation en Algérie. Elle n’a pas hésité à qualifier la dernière importation de la pomme de terre du Canada « d’arnaque » dont la responsabilité revient aux services de contrôle, qui devait se faire à l’achat avant l’importation. Sur la question, le président de l’AGEA explique que « c’est de la pomme de terre pourrie qui a été importée du Canada. Le produit a été longtemps mis dans les entrepôts avant son importation. Au contact de l’air, il a subi un choc thermique. C’est ce qui explique sa mauvaise qualité. En l’absence de contrôle, il a été mis sur le marché ».

L’AGEA, en tant qu’organisation composée de professionnels en la matière, commente en disant que « notre savoir-faire ancestral et notre amour-propre se trouvent ridiculisés par certaines représentations diplomatiques sur notre sol ». Quant à la flambée des prix des fruits et légumes en Algérie et spécialement la pomme de terre, notre interlocuteur incombe cette situation au problème de régulation du marché qui se pose avec acuité et qui ne peut être réglé, assure le premier responsable de l’AGEA, que par la création de marchés de gros de fruits et légumes d’envergures nationale et régionale. Une revendication de l’association qui date de 2003 et qui n’a pas été satisfaite malgré le projet, inspiré du modèle français du marché de gros « Rungis », présenté en 2005 au ministère du Commerce. L’idée de création d’un office pour la pomme de terre est totalement rejetée par l’association.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Quotidien d’Oran