La politique de soutien des prix en Algérie maintenue

Les conséquences d’une telle donnée sont vécues par tous les citoyens algériens, notamment par les petites bourses qui ont sérieusement ressenti cette crise. La flambée des prix des aliments de première nécessité en Algérie, même si c’est un fléau d’ordre mondial, est à l’origine d’un véritable casse, notamment pour les bourses moyennes qui rencontrent d’énormes difficultés pour joindre les deux bouts. La politique de soutien des prix a été adoptée par les pouvoirs publics comme étant une solution à ce problème. Cette solution a amplement contribué à la gestion de la crise de lait après avoir opté pour le soutien des prix de la poudre dont les cours ont grimpé de façon vertigineuse. La même solution a été appliquée pour soutenir les prix du blé dur et de la farine, ce qui a d’ailleurs contribué à une sensible baisse des prix de ces produits de large consommation.

Des mesures similaires devraient également être prises pour soutenir les autres produits de consommation hors agriculture, comme les légumes secs. Devant la persistance de la tendance vers la hausse, la politique de soutien des prix va se poursuivre en Algérie. Pour l’année en cours, les pouvoirs publics ont consacré une enveloppe financière de 160 milliards de dinars pour le maintien de l’application de cette politique. L’annonce a été faite par Karim Djoudi, ministre des finances, lors de son passage hier sur les ondes de la Chaîne III. M. Djoudi a affirmé que les pouvoirs publics ont préconisé de soutenir les prix et d’encourager la production nationale afin de pouvoir faire face à la forte tension mondiale sur les produits de première nécessité. Cette enveloppe concerne les mêmes produits soutenus l’année précédente, affirme le ministre, c’est-à-dire le lait et le blé.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie