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La modernisation des douanes en Algérie

lundi 12 mars 2007, par Kahina

La nécessité de moderniser les douanes en Algérie s’impose pour répondre efficacement aux besoins de l’économie et à la croissance des activités des douanes algériennes.

Les douanes d’Algérie veulent se moderniser.

"L’organisation actuelle des douanes a atteint un niveau qui ne peut plus faire face aux défis et autres échéances qui attendent l’Algérie. Structurellement, cette organisation ne peut plus répondre aux attentes". Le constat émane du premier responsable des Douanes algériennes, M. Mohamed Abdou Bouderbala. D’où la décision d’élaborer un plan de modernisation qui, selon lui, sera soumis bientôt aux pouvoirs publics.

Ce plan de restructuration, qui couvrira la période 2007-2010, touchera, indiquera M. Bouderbala, les ressources humaines, l’organisation interne, les conditions et les moyens de travail et le droit douanier. “Il faut réformer et moderniser l’administration des douanes pour qu’elle puisse jouer son rôle dans une économie de marché”, relèvera-t-il. Pour le directeur général des douanes, le commerce extérieur s’est très développé en Algérie entre l’année 2000 et 2006.

Le volume des importations était de 9,173 milliards de dollars US en 2000. En 2005 et en 2006, le volume a dépassé les 20 milliards de dollars US. Il sera encore important en 2007. “Cette croissance soutenue des importations en Algérie implique une organisation performante des douanes pour un meilleur contrôle de ce commerce extérieur soit en termes de facilitations des échanges, soit de contrôle ou de mise en place de toutes les conditions propres à une économie de marché”, expliquera-t-il.

Concernant l’échéance de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Bouderbala avouera que certaines mesures sont d’ores et déjà prises dans ce sens. Il citera l’élimination de la discrimination entre les opérateurs public et privé, national et étranger et l’adoption de la valeur transactionnelle. “Auparavant, il y avait les valeurs administrées. C’est-à-dire les prix, qui étaient déclarés, n’avaient aucune importance puisque la douane s’appuyait sur une valeur administrée pour pouvoir dédouaner les marchandises”, précisera le DG des douanes. Ainsi, cette valeur transactionnelle a été introduite, les redevances douanières ont été en outre adaptées.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté