Accueil > ECONOMIE > La main-d’œuvre étrangère en Algérie

La main-d’œuvre étrangère en Algérie

mardi 2 février 2010, par Samir

Le taux de la main-d’œuvre étrangère en Algérie est inférieur à 0,5% de la population occupée selon Saïd Annane.

La main-d’œuvre étrangère en Algérie.

Le directeur général de l’emploi au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Saïd Annane, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, a minimisé la présence des travailleurs étrangers en Algérie. « La main-d’œuvre étrangère est très marginale. Avec les dépenses engagées et les mégaprojets lancés par les pouvoirs publics, les travailleurs algériens sont présents massivement », a-t-il déclaré, sans trop fournir de détails exhaustifs. Ces dernières années, l’Algérie a davantage eu recours à la main-d’œuvre étrangère pour pallier « l’inexpérience » de la main-d’œuvre nationale. Environ 45 000 étrangers travaillent « légalement » en Algérie contre seulement 543 en 1999, ils représentent 105 nationalités, selon des chiffres officiels. Les travailleurs chinois viennent en tête avec 45% des effectifs. Selon les chiffres de l’ambassade de Chine à Alger, 30 000 Chinois sont présents en Algérie, exerçant dans divers domaines d’activité. Beaucoup de ces travailleurs ont accompagné leurs entreprises installées sur le territoire algérien. Il s’agit de sociétés de travaux publics engagées dans des chantiers de construction.

Ainsi, l’Algérie compte sur son sol une vingtaine de groupes chinois de BTP, dont le géant public China State Construction & Engineering Corporation (CSCEC). En seconde position, viennent les Egyptiens (11%), puis les Italiens (3,5%), les Philippins, les Américains, les Français et les Canadiens avec près de 3% pour chacun de ces groupes. Par secteurs d’activité, la répartition montre que 51% de la main-d’œuvre étrangère ont investi le BTPH, 41,2% l’industrie, particulièrement les hydrocarbures, 3,6% le secteur des services et 0,2% l’agriculture. S’agissant des qualifications, il ressort que 23% des travailleurs étrangers sont des cadres supérieurs. Pour ce qui est de la répartition géographique, la main-d’œuvre étrangère a élu domicile à hauteur de 67% dans les villes d’Alger, Ouargla, Oran et Adrar. Ceci, alors que 15% des effectifs sont répartis sur les wilayas d’Illizi, Skikda, Boumerdès et Mila. Le reste étant reparti dans de nombreuses autres wilayas. Toutefois, aucune statistique n’est disponible actuellement concernant les travailleurs étrangers clandestins, un phénomène qui connaît également un véritable essor en Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Watan