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La hausse des prix en Algérie pénalise les Algériens

dimanche 20 avril 2008, par Rédaction

La hausse des prix des produits alimentaires en Algérie a porté un sérieux coup au pouvoir d’achat des Algériens.

La hausse des prix en Algérie pénalise le pouvoir d’achat.

« Il est temps de se serrer la ceinture », a dit Belaïd Abdessalem, ancien chef du gouvernement, il y a plus de 15 ans, à la suite de l’accord signé avec le fonds monétaire international (FMI). Il faisait allusion à la crise économique en Algérie et à la diminution du pouvoir d’achat des Algériens qui seraient les conséquences directes de ce fameux accord avec cette institution financière internationale. Mais, les Algériens ont pu, tant bien que mal, traverser cette période avec un pouvoir d’achat relativement bon, et cela au moment où le Smig était de moins... 6 000 DA et le baril de pétrole inférieur à... 20 dollars. De dévaluation en dévaluation et des facteurs externes aidant, une crise économique sans précédent a fini par prendre les Algériens dans leur étau, notamment, ces deux dernières années. Une crise caractérisée par un pouvoir d’achat très faible face à une hausse vertigineuse des prix de produits alimentaires et cela au moment où les recettes pétrolières en Algérie, ont battu tous les records depuis l’indépendance. « Pays riche peuple pauvre », dit le citoyen moyen.

Oublié le terrorisme en Algérie, oubliée la psychose des voitures piégées, l’algérien moyen ne parle, ces derniers temps, que de la flambée des prix des produits alimentaires. Dans les bus, dans les cafés, à la maison, on ne parle que de ce phénomène qui ronge les petites bourses des pères de famille. Les fonctionnaires et les salariés, fatalement confrontés à cette cherté de la vie, ont été contraints de revoir leurs dépenses en procédant à des économies, à l’endettement, au crédit, etc. Leur table n’est plus garnie comme avant. Beaucoup de familles algériennes ont été forcées de changer leurs habitudes de consommation en se tournant vers d’autres aliments de substitution aux produits vendus sur le marché ou en supprimant certains produits jugés secondaires (mais qui sont considérés nécessaires pour d’autres catégories de consommateurs). Les responsables de familles essayent de calculer, d’économiser, d’équilibrer, de bien dépenser chaque dinar..., bref de se débrouiller pour se nourrir convenablement et subvenir aux besoins de leur famille avec leurs petits salaires. Les ménagères revoient leurs calculs, elles dépensent moins, choisissent les produits les moins chers sur le marché (au détriment de la qualité).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir