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La hausse des prix du sucre en Algérie expliquée

mardi 4 avril 2006, par Rédaction

La hausse des prix du sucre en Algérie obéit à la loi de l’offre et de la demande, et n’est en rien la conséquence de l’entrée en vigueur de l’accord d’association Algérie-UE, soutient El-Hachemi Djaâboub, le ministre du Commerce.

Selon Djaâboub, les prix du sucre en Algérie sont libres.

La suppression des droits de douanes sur les importations algériennes de sucre en provenance d’Europe devait se traduire, en toute logique, par une baisse des prix à la consommation de ce produit, mais l’inflation mondiale des prix du sucre semblent avoir effacé l’effet positif attendu. Expliquant la flambée des prix mondiaux du sucre, le ministre l’a attribuée notamment à la décision du Brésil, un des principaux producteurs mondiaux, de réserver une partie de sa production sucrière à la production de méthanol à usage de carburant propre.

Au sujet du projet de loi portant abrogation de l’ordonnance de juillet 2003, le ministre a expliqué aux députés les motifs ayant amené le gouvernement à décider d’abroger le texte législatif régissant ces zones. Il s’agit, selon lui, des nouvelles donnes induites par l’Accord d’association conclu entre l’Algérie et l’Union européenne, entré en vigueur en septembre 2005, de l’adhésion prochaine du pays à l’OMC ainsi que du peu d’intérêt manifesté par les investisseurs à la zone franche de Bellara (Jijel), la seule zone de ce type créée depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance.

Selon M. Djaâboub, certaines dispositions de cette ordonnance relative aux zones franches ont constitué de tels « blocages dans l’avancement des négociations entre l’Algérie et l’OMC » que la suppression de ce texte législatif est devenue incontournable. En outre, a-t-il encore justifié, en dépit des avantages offerts aux investisseurs potentiels pour investir dans la zone franche de Bellara (situation géographique, proximité du port maritime et de l’aéroport, avantages fiscaux...), cette dernière n’a pas suscité l’intérêt escompté et, par conséquent, aucun investissement n’a été jusqu’à ce jour enregistré.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran