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La croissance économique de l’Algérie sera de 2% en 2009

mardi 12 mai 2009, par Rédaction

Le FMI estime que la croissance économique de l’Algérie va baisser en 2009 pour atteindre 2,1% contre 3% en 2008.

La croissance économique de l’Algérie baissera en 2009.

Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales pour le Maghreb et le Moyen-Orient, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une baisse sensible de la croissance économique de l’Algérie dont le produit intérieur brut réel passera cette année à 2,1 % contre 3% en 2008. « Ce ralentissement de la croissance résulte de la contraction des exportations de pétrole et de gaz naturel », a précisé, hier, Amor Tahari, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI lors de la présentation dudit rapport à Alger. Une reprise graduelle est prévue pour 2010 avec une croissance du PIB réel de l’Algérie s’élevant à 3,9%. « L’impact de la crise mondiale sur la croissance économique mondiale a été très néfaste et aucune région n’a été épargnée », a estimé le conférencier. Si l’impact direct reste restreint dans la plupart des pays émergents et en développement, y compris l’Algérie, du fait « de la limitation de leurs liens avec le système financier mondial et l’absence d’actif, toxiques », il a y néanmoins des impacts indirects surtout pour les pays producteurs de pétrole.

Une situation qui a pour conséquence une baisse de la demande extérieure (donc des exportations), un recul des cours des produits de base (tels que le pétrole, principale ressource du pays) et un resserrement du financement extérieur et une baisse des IDE. Ce ralentissement de la croissance pourrait, estime Amor Tahari, mettre en évidence la vulnérabilité des systèmes bancaires des pays touchés. Même la récession en Europe aura des retombées négatives sur l’économie en Algérie et dont la gravité reste proportionnelle à la profondeur et la durée de cette récession qui peut induire une baisse des flux des capitaux vers les pays émergents et en développement. Par ailleurs, le représentant du FMI a indiqué que le chômage risque de s’intensifier car sa réduction n’est envisageable qu’avec un taux de croissance de 6 à 7%. « L’Algérie, avec une croissance prévisionnelle entre 2 et 2,5%, doit créer 300 000 emplois chaque année pour éviter une augmentation du taux de chômage et le maintenir à son niveau actuel de 13% », soutient Amor Tahari en soulignant « l’importance de la mise en place de dépenses sociales ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Soir d’Algérie