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La croissance de l’Algérie doit être soutenue par les banques

samedi 15 avril 2006, par Ahlem

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a appellé les banques algériennes à s’investir en faveur de la croissance de l’économie algérienne en adoptant les techniques modernes de gestion et de contrôle.

Une meilleure gestion des banques algériennes permettra à l’Algérie de mieux financer sa croissance économique.

Le bilan des tendances monétaires et financières au second semestre 2005 présenté par la Banque d’Algérie, évoque une augmentation des crédits à l’économie avec une structure qui montre que la part relative au secteur privé a atteint 50%. Parallèlement, la banque d’Algérie évoque l’émergence du phénomène de créances “non performante” sur le secteur privé à “une concentration en la matière”. “Il est important que les banques s’assurent, que la reprise des crédits à l’économie n’érode pas les ressources stables accumulées ces dernières années”, avertit la Banque centrale.

Pour les banques, ces ressources stables doivent servir d’ancrage durable à un développement ordonné de l’intermédiation bancaire et par là à une contribution efficace du système bancaire à la croissance économique. La Banque d’Algérie dit avoir accéléré, au cours de l’année 2005, la modernisation de centrales des risques, avec même la création de la centrale négative, pour mener les banques à de meilleures déclarations et partage d’informations sur les risques crédits. D’ailleurs, souligne le document de la Banque d’Algérie, les exigences du contrôle interne interpellent les banques, notamment, en matière de pratiques de gestion des risques crédits. L’autre indicateur qui milite pour l’amélioration de l’intermédiation bancaire, ce sont les dépôts à terme qui ont augmenté à un rythme plus élevé (9,9%) que celui des dépôts à vue (8,2%), confirmant la nature stable des ressources des banques.

La stabilité monétaire est également reflétée par le faible niveau d’inflation des prix, 1,6 en moyenne annuelle et 1,7 en glissement. C’est dans ce contexte de stabilité monétaire et d’excès d’épargne sur l’investissement que les banques disposent d’une opportunité additionnelle pour allouer les ressources stables vers des emplois productifs. L’entrée en fonction début 2006 du système de payement en temps réel en gros montant et en payement urgent dit ARTS, constitue un support très appréciable pour la modernisation des opérations bancaires et l’amélioration de la qualité des services bancaires. Le gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Laksaci, affirme que “l’Algérie est classée parmi les pays ayant enregistré le meilleur rythme de croissance en termes d’excédent de leurs balances de paiements”, la balance des paiements, étant le solde - exprimé généralement - en valeurs, de tous les échanges des biens et services qu’effectue un État pendant un exercice annuel.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté