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La croissance de l’Algérie devrait être stable

mardi 12 septembre 2006, par Rédaction

La croissande économique de l’Algérie devrait être relativement stable en 2007, après avoir enregistré une légère baisse en 2006 avec un taux de croissance de 5,2%, considéré plutôt faible pour résorber le chômage.

La croissance de l’Algérie devrait être stable.

Le projet de loi de finances pour 2007 intervient dans un contexte caractérisé, notamment, par une croissance économique de 5,2%, la poursuite de la tendance au confortement des équilibres macroéconomiques et financiers à travers une inflation contenue dans la limite de 3,5%, la prise en charge des indemnités déjà décidées au profit des fonctionnaires et le relèvement du seuil des pensions de retraite, ainsi que la révision à la hausse de la quote-part de la TVA intérieure revenant aux communes, la révision des mesures fiscales.

Dans ce cadre, le projet de loi prévoit, dans un souci de simplification, d’accessibilité et de transparence, de remplacer les impôts et taxes auxquels sont soumis les contribuables éligibles au forfait par un impôt unique (impôt forfaitaire unique) regroupant l’Impôt sur le Revenu Global (IRG), la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP) et la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Cette mesure bénéficiera à près d’un million de contribuables en Algérie. D’autres mesures fiscales sont proposées pour réduire la pression fiscale et le calcul de la base imposable, encourager la constitution de groupes de sociétés à travers l’exonération de la TAP et de la TVA, au titre des opérations intergroupe, favoriser la création d’emplois, la réalisation de projets et la production de certains biens et services, protéger et sauvegarder l’environnement, lutter contre les phénomènes de contrebande.

Intervenant à la suite des débats sur le projet de loi de finances pour 2007, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a mis l’accent sur « le renforcement significatif, à travers les dotations inscrites au budget de fonctionnement de l’Etat, des effectifs de plusieurs secteurs de l’administration publique, se traduit par l’augmentation importante des charges financières, induites notamment par la création de postes budgétaires et la valorisation des rémunérations des fonctionnaires qui pèseront désormais de manière permanente sur le budget de l’Etat, et doit trouver son corollaire dans une amélioration substantielle du fonctionnement et du rendement des services publics en Algérie ainsi que dans la qualité des prestations services aux usagers ».

En outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé le projet de loi relative aux coopératives d’épargne et de crédit. Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la modernisation du système financier et de la diversification de ses acteurs. Les coopératives d’épargne et de crédit sont des groupements de personnes physiques qui mettent en commun leur épargne pour la distribuer sous forme de crédits à leurs adhérents à des conditions avantageuses. Elles ne poursuivent pas de but lucratif. Les adhérents participent à la gestion de la coopérative à travers ses organes sociaux, à savoir l’assemblée générale, le conseil d’administration, le comité de contrôle et le comité de crédit. Les membres de ces différents organes sont élus par l’assemblée générale ainsi que le directeur général de la coopérative.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran