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La crise entre Orascom Télécom Algérie et l’ARPT

lundi 9 avril 2007, par Bilal

Le différend entre Orascom Télécom Algérie et l’ARPT ne semble pas connaître d’issue d’où l’engagement du ministre Boudjemaa Haïchour de suivre l’affaire.

Djezzy de Orascom Télécom Algérie

Le ministre a indiqué à ce titre avoir rencontré, vendredi dernier, le responsable de l’ARPT et ceux d’Orascom Télécom Algérie (OTA), en vue de trouver une solution à ce conflit. M. Haïchour a été catégorique en matière de stratégie adoptée par son département pour le développement du secteur, affirmant à l’occasion que l’Etat, qui tient au respect des normes de la concurrence, n’a nullement l’intention de bloquer des investisseurs arabes. Le ministre aurait même insisté auprès de l’ARPT, sur la nécessité d’étudier soigneusement les offres des opérateurs avant de prendre une décision. « Il est nécessaire que l’ARPT fasse une étude approfondie sur le secteur avant de prendre une quelconque mesure, même s’il faut recourir à une expertise internationale pour transcender de tels conflits », dira en substance le ministre.

Pour le cas d’Orascom Télécom Algérie (OTA), M. Haïchour, qui a réitéré « la souveraineté » de l’ARPT dans la prise de ses décisions, a précisé que toute action dans ce sens doit obligatoirement faire l’objet d’une demande formulée un mois à l’avance auprès de l’autorité de régulation conformément à l’article 22-02 du cahier des charges liant les deux parties. « En cas d’absence de réaction de la part de l’autorité de régulation, l’opérateur se voit dans son droit de baisser ses tarifs » dira le ministre qui ajoute que lorsqu’un opérateur se sent lésé, il peut faire appel au conseil d’Etat. Sous peine de se voir retirer son agrément, Djezzy a été sommé récemment par l’autorité de régulation des postes et des télécommunications ARPT de retirer une offre tarifaire, à priori jugée gênante pour ses concurrents immédiats sur le « tout jeune » marché de la téléphonie mobile en Algérie. Mais il est souligné d’un autre côté, qu’ »en imposant à OTA une réduction de ses tarifs, l’ARPT entrave la liberté tarifaire d’OTA, garantie par les textes de son cahier des charges ».

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran