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La crise de l’industrie pharmaceutique en Algérie

mercredi 13 décembre 2006, par Kahina

Les propositions de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie au sujet de l’industrie pharmaceutique algérienne ont été rejeté par l’Union Nationale des opérateurs du médicament.

l’industrie pharmaceutique algérienne en crise

M. Malik Ait Said, Secrétaire Générale de l’Union Nationale des opérateurs dans le domaine du médicament s’est interrogé sur tout partenariat dans l’industrie pharmaceutique avec des compagnies Françaises qu’il a qualifié de radines, dans le domaine du transfert de la technologie, et ceci apparaît clairement dans le modeste nombre de produits qui se fabriquent désormais en Algérie, comparé aux voisins Marocains et Tunisiens.

Il a indiqué à El Khabar, en réponse au rapport de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie autour de l’industrie pharmaceutique, en préparation de la visite du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton, qu’en dépit du fait que les compagnies Françaises soient la ressource traditionnelle et habituelle du marché Algérien avec un taux de 70% des parts du marché local avec près de 700 millions d’euros, elles n’ont pas été obligées d’investir en Algérie contrairement aux producteurs locaux. Nous constatons aujourd’hui que les compagnies Françaises sont radines en ce qui concerne le transfert de la technologie.

Il est à noter que l’Algérie occupe la septième place du classement des clients de la France, pour ce qui est de l’exportation des médicaments, avec ça il n’y a qu’une seule compagnie Française qui a fait des investissements en Algérie. Il a indiqué que le but de ces compagnies est purement commercial elles veulent essentiellement obtenir le plus grand nombre de parts de marché et ce en exportant leurs produits finis, c’est pourquoi les autorités doivent mettre en place des lois pour attirer l’investissement contre la possibilité de commercialiser ces produits. Il s’interroge également sur le fait que ces compagnies aient transféré leur technologie au Maroc et à la Tunisie de manière plus importante.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après El Khabar