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La NASA mise sur Discovery

mardi 12 juillet 2005, par nassim

La NASA se dit prête pour le lancement dès demain de la navette spatiale Discovery, marquant ainsi son retour dans l’espace deux ans et demi après le tragique accident de Columbia, qui a coûté la vie à tout son équipage. La NASA avertit que la mission ne sera pas sans risques malgré les multiples améliorations apportées à la sécurité de la navette.

**Discovery attend le feu vert de la NASA pour décoller.**

Moins d’un mois après le magistral succès de sa sonde Deep Impact, la NASA s’apprête à retourner dans l’espace avec le lancement demain, de la navette spatiale Discovery. Ainsi, ce sont plusieurs améliorations qui ont été apportées à la navette en suivant les recommandations du groupe d’experts indépendants nommé après la tragédie de Columbia. Parmis les modifications apportées, la NASA indique que ses ingénieurs ont enlevés des excédents de mousse isolante sur le réservoir extérieur et ajouté des caméras de surveillance pour filmer le décollage. Aussi, ils ont crées un système pour inspecter en vol le bouclier thermique de la navette, et des « pansements », destinés à boucher d’éventuelles fissures sur cette structure.

Néanmoins, seulement 12 des recommandations du groupe d’experts ont été mise en oeuvre par la NASA. Elle n’a pas éliminé la possibilité que des blocs dangereux de mousse et de glace puissent endommager le réservoir de carburant. Aussi, la NASA n’a pas une idée claire sur tous les cas de figure où la glace pourrait endommager la structure de la navette, et n’a pas développé un moyen pratique pour colmater les éventuels fissures pendant que la navette est sur orbite.

Malgré celà, l’administrateur de la NASA Michael Griffin affirme que les risques ont été ramenés à un niveau acceptable.

La NASA ne peut pas éliminer tous les risques parce que les vols spaciaux sont naturellement dangereux. La décision d’envoyer la navette dans l’espace ne dépendait pas sur la condition que tous les risques aient été éliminés, mais sur l’idée de savoir si les dangers existants pouvaient être gérés. "On prend des risques", affirme Eileen Collins, vétéran des vols spaciaux, qui sera aux commandes de Discovery. Elle a ajouté : "on ne prend pas de risques stupides".