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La JS Kabylie sans entraîneur

jeudi 31 août 2006, par Rédaction

La JS Kabylie se retrouve sans entraîneur en ce début de championnat d’Algérie, après la décision du président du club, Mohand-Chérif Hannachi, de limoger le français Jean-Yves Chay.

La JS Kabylie sans entraîneur.

Chay, qui a pourtant souhaité reprendre du service au sein des Jaune et Vert, ne pourra désormais y aller au bout de son aventure, assistant à un parcours des plus éloquents brisé. Pour l’ex-coach français de la JS Kabylie, il y a un goût d’inachevé qu’il regrette beaucoup, saluant au passage les supporters kabyles qui l’ont inondé de messages lui demandant de revenir. “C’est fini aujourd’hui. On m’a envoyé ma lettre de limogeage. Ceci pour vous dire que mon retour que j’ai annoncé quelques jours auparavant n’aura pas lieu. Je tiens à remercier encore une fois les supporters qui m’ont appelé et envoyé des SMS pour s’enquérir de mon état de santé et me demander de revenir. C’est pour eux que j’ai voulu revenir, mais, c’est bien la fin”, a-t-il affirmé.

Toutefois, l’épisode Chay n’est pas consommé pour autant. Sur ce, notre interlocuteur, qui réclame son argent, nous dira qu’à présent, l’affaire sera soumise à l’instance du football internationale. En effet, Jean-Yves Chay n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire qu’il ne fera aucune concession et qu’il aura son argent au dernier sous. Il faut dire que la JS Kabylie va payer l’action de son président au prix fort, comme le stipule le contrat signé avec l’entraîneur, et qu’en cas de son limogeage, il sera indemnisé automatiquement.

“Maintenant, la direction de la JS Kabylie aura affaire à la FIFA pour que je puisse avoir mon argent, c’est à elle de statuer. Une chose est sûre, je ne ferai aucune concession”, ajoutera le coach français dépité. Surtout qu’il a su par l’intermédiaire de la presse que le président l’a soupçonné d’avoir simulé le malaise. Des déclarations qui l’ont touché au plus profond de lui-même qu’il a même refusé de commenter. En somme, la direction kabyle aura fort à faire pour convaincre un entraîneur étranger à venir travailler pour elle, après avoir vu le sort réservé à Chay qui a ramené un championnat et propulsé les Canaris jusqu’en quart de finale de la Ligue des champions.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté