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La JS Kabylie et le NAHD se neutralisent

samedi 20 janvier 2007, par Rédaction

Le match qui a opposé la JS Kabylie et les algérois du NAHD à Tizi Ouzou s’est conclu par un nul (1-1), une contre-performance qui complique la situation de l’entraîneur des canaris Azzedine Aït-Djoudi.

JS Kabylie 1 - 1 Nasr Hussein Dey

Juste après la fin du match, le coach kabyle a été convoqué par son président pour une réunion d’urgence, dans les vestiaires de l’équipe. Sur place, Hannachi a reproché tant de lacunes à son entraîneur qui n’a pu arriver à bout du Nasr Hussein Dey qui, aux yeux de nombreux observateurs, a dominé les débats. Pourtant, les canaris de la JS Kabylie ont tout juste consommé leur précieux nul ramené de Sétif face au leader et avaient le vent en poupe. D’ailleurs, le président Hannachi était aux anges, allant jusqu’à parler de troisième place et avançant que son team revient en force, de laquelle il n’a jamais douté. De même que l’entraîneur Aït-Djoudi qui avait une grande confiance de voir son équipe revenir au premier plan.

Mais voilà, les anciennes rumeurs qui faisaient état d’un départ avant la fin de saison d’Aït-Djoudi sont désormais ravivées par la réunion qui a regroupé jeudi les deux hommes. Le président de la JS Kabylie a retenu un nombre de griefs contre son entraîneur, notamment la prestation des joueurs sur le terrain, le manque de coordination entre les différents compartiments et aussi l’absence de jeu. Hannachi a tout bonnement déclaré à son coach qu’il n’a pas reconnu son équipe, censée n’en faire qu’une bouchée de la jeune et inexpérimentée équipe du NAHD. Seulement, les Canaris sont passés à côté d’une défaite et le président a été contraint de quitter le stade du 1er-Novembre afin d’éviter la furie des supporters qui s’en sont pris à lui et à son entraîneur à la fin du match.

Lors de ce match, les fans de la JS Kabylie ont pu faire connaissance avec leurs nouvelles recrues qui ont coûté, selon le président, 1,3 milliard. Des recrues qui n’ont pas fait long feu, ce qui explique les critiques de certains observateurs qui ont jugé que le recrutement kabyle n’est pas trop offensif. Le transfuge de l’OMR, Mohamed Derrag, et Ali Bendebka, prêté par le MOB sur fond de polémique, n’ont rien montré. Les deux attaquants, dont on a dit beaucoup de bien pourtant et qui se sont illustrés lors des rencontres amicales, ont été muets devant Toual. En somme, Aït-Djoudi risque cette fois encore d’être le bouc émissaire idéal, et son départ, disent des sources proches du club, est plus que jamais d’actualité.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté