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La JS Kabylie en crise

mardi 3 octobre 2006, par Bilal

Les résultats catastrophiques de la JS Kabylie et la gestion très contestée du club par le président Mohand-Chérif Hannachi, plonge le club phare du Djurdjura dans une crise sans précédent.

La JS Kabylie en crise

Plusieurs collaborateurs de Hannachi ont d’ailleurs quitté le club. C’est le cas de Madjen, vice-président 1995, qui a quitté la JS Kabylie presque pour les mêmes raisons, mais son amour pour le club a fini par le rattraper pour voir son retour en 2005. de l’avis de tout le monde, c’est quelqu’un qui a beaucoup aidé la JSK, aujourd’hui il décide à nouveau de partir, une manière d’afficher son mécontentement par rapport à la manière dont est géré le club. Mais contrairement aux autres dirigeants qui sont partis récemment, Medane, sentant le coup venir, a préféré se retirer. Cela s’est fait lors du fameux conclave de Tikjda à l’intersaison.

Selon l’un des dirigeants qui a préféré garder l’anonymat, ce sont ces mêmes proches du président qui ont décidé de pousser l’entraîneur Chay vers la porte de sortie dans le but de voir leurs joueurs préférés titularisés. Bref, à cette liste s’ajoute un nom et pas des moindres, maître Meriem. Ce dernier, tout comme Boukhari, est connu pour être un proche du président de la JS Kabylie, lui qui a même fait fi à un certain moment du porte-parole du club. Tous ces dirigeants ont refusé de revenir et Medane va faire de même dans les prochains jours, lui qui n’est resté que pour la JSK, devenue par la force des choses une “petite” équipe, comme a tenu à le souligner le président du club après la défaite concédée face au Ahly en match aller.

Le président de la JSK est en train de vivre les jours les plus difficiles de son histoire depuis qu’il est à la tête du club phare du Djurdjura. Du côté de Tizi Ouzou, on n’hésite pas à évoquer la “chute” du boss. En effet, le malaise du boss de la JSK a atteint son paroxysme allant jusqu’à voir ses plus proches collaborateurs le lâcher, lui reprochant sa gestion absolutiste des affaires de la JSK. Ceci sans parler des résultats catastrophiques et les contre-performances des canaris chez eux. Aujourd’hui, ce qui arrive à la JS Kabylie ne s’est jamais passé. sept dirigeants, dont certains étaient qualifiés d’hommes de confiance du président du club, ont claqué la porte pour des raisons que tout le monde connaît, le laissant seul. Certains de ces dirigeants ont passé 12 à 13 ans de leur vie aux côtés du président, à l’image de Madjen, Boukhari, Me Meriem, pour ne citer que ceux-là.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté