La JS Kabylie battue par le CR Belouizdad

En fait, si le CR Belouizdad avait réussi à renverser admirablement la situation en seconde mi-temps, il faut bien admettre que la JS Kabylie ne doit s’en vouloir qu’à elle-même pour avoir dominé copieusement la première mi-temps et gâché surtout une cascade d’occasions de but qui lui auraient certainement permis de se mettre à l’abri de toute surprise.

Malgré l’absence des deux défenseurs centraux, Driouèche et Meftah Rahim, tous deux suspendus pour cumul de cartons, la JS Kabylie avait pris le taureau par les cornes et Yacef aurait pu ouvrir le score dès le début de la partie, en adressant d’abord un tir surprise sur le petit filet extérieur (5’) avant de percuter la transversale sur un tir canon légèrement dévié par Njeukam (11’), aussitôt imité par Hamlaoui qui trouva le gardien adverse bien placé (15’).

Certes, le CR Belouizdad répliqua par deux timides tentatives de Belakhdar (19’) et Harkas (21’) aisément captées par Gaouaoui, mais la JSK reprit de plus belle et Hamani (24’, 27’) et Berguiga (26’) butèrent encore sur Njeukam, bien placé. Après la pause, on assista au coup de théâtre parfait, un de ces revirements incroyables qui fait le charme et l’intérêt du football, sport-roi par excellence. L’expérimenté capitaine Harkas profita d’une passivité effarante de la défense de la JSK pour prendre tout son temps et ajuster un maître tir des 25 m et battre Gaouaoui à ras de terre (50’).

Dès lors, le vent avait tourné et l’espoir changea de camp puisque le CRB flaira alors le bon coup pour doubler aussitôt la mise sur un lob magistral de Amroune (55’). Le leader était bel et bien KO dans son propre jardin de Tizi Ouzou.

Synthèse de Rayane
D’après Liberté