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La Banque d’Algérie autorise l’augmentation du capital de deux banques

mercredi 17 janvier 2007, par Ahlem

Dépendant de la Banque d’Algérie, le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) a autorisé deux banques (Arab Bank plc-Algeria et la Housing Bank for Trade and Finance-Algeria), et un établissement financier (Cetelem-Algérie) à augmenter leur capital.

Loïc LE PICHOUX - Directeur Général CETELEM Algérie

Réuni ces derniers jours sous la présidence du Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, le CMC a ainsi répondu favorablement aux demandes formulées par ces établissements bancaires et financier en vue d’augmenter leur capital. Arab Bank plc-Algeria est autorisée à augmenter son capital de 300 millions de DA pour le porter à un peu plus de 2,8 milliards de DA. De son côté, The Housing Bank for Trade et Finances-Algeria est autorisée à augmenter son capital de 200 millions de DA pour le porter à 2,7 milliards de DA.

Enfin, l’établissement financier Cetelem Algérie, filiale du groupe bancaire français BNP Paribas, a été autorisé à augmenter son capital de 390 millions de DA pour le porter à 926,8 millions de DA. Dans son communiqué, le CMC déclare avoir « pris acte de la volonté de ces institutions de renforcer leurs fonds propres et de consolider ainsi leur situation patrimoniale », et considère que cette démarche, qu’il « accueille favorablement », est de nature à « contribuer à l’amélioration des indicateurs de santé financière du système bancaire en Algérie ».

Un règlement de la Banque d’Algérie, datant de mars 2004 et amendant celui de 1993, impose aux banques un capital minimum de 2,5 milliards de DA, contre 500 millions de DA pour les établissements financiers. La réglementation bancaire exige, par ailleurs, des banques qu’elles libèrent totalement leur capital, et ce dès leur constitution. Les autorités monétaires ont également durci les conditions de création de banques à capitaux privés. En parallèle, la Banque d’Algérie multiplie les missions de contrôle des banques et établissements financiers. Ces mesures ont été prises au lendemain de la faillite de Khalifa Bank. L’ex-banque privée a montré les limites et la fragilité du secteur bancaire privé national.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran