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La Banque Extérieure d’Algérie mal gérée

lundi 6 novembre 2006, par Samir

La Banque Extérieure d’Algérie qui a été victime de détournements de milliards de centimes par des compagnies fictives, représente l’exemple type de la mauvaise gestion des entreprises par l’état.

La Banque Extérieure d’Algérie mal gérée

L’affaire de la Banque Commerciale et Industrielle d’Algérie (BCIA) devrait être transférée à la Cour Criminelle d’Oran, avec des pièces qui manquent, à savoir les dossiers de plusieurs compagnies fictives les noms desquelles ont été cités lors d’opérations bancaires « suspectes » dont a bénéficié la compagnie Sotrabla et bien d’autres opérateurs qui ont profités de la très mauvaise gestion de la banque publique.

Selon des sources crédibles que l’enquête judiciaire a pris en considération les rapports de la police judiciaire et les résultats des expertises judiciaires. Des sources ayant travaillé sur le dossier ont affirmé que plusieurs compagnies ont été citées dans les détournements liés aux agences de la Banque Extérieur d’Algérie (BEA) à Oran et Sig, des compagnies qui utilisaient de faux noms et des adresses fictives pour accaparer l’argent de la banque.

Ceci était suffisant pour découvrir de nouveaux faits concernant le gang spécialisé dans le détournement de fonds publics avec l’aide de gens travaillant au sein de la Banque Extérieur d’Algérie, sous le couvert de transactions financières « fictives ». Une des compagnies d’import export de produits alimentaires est citée par nos sources, la compagnie « Eurl Refas », le compte de cette banque était utilisé par l’un des accusés dans cette affaire, il se trouve actuellement en détention provisoire. La compagnie « Sotrabla », dont le gérant se trouve en prison, a été la bénéficiaire de la majorité des chèques libellés par « Eurl Refas ».

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après El Khabar