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La BM salue les efforts de l’Algérie dans la santé et l’éducation

samedi 28 juillet 2007, par Rédaction

L’Algérie a concrétisé d’importants progrès dans les secteurs de l’éducation et de la santé selon la Banque mondiale (BM).

La BM publie une étude sur les investissements en Algérie

L’Algérie pourra certainement atteindre, souligne la BM dans sa Revue des dépenses publiques (RDP), qu’elle a réalisée sur la période allant d’octobre 2005 à 2006, tous ses objectifs de développement du millénaire à l’exception de la mortalité maternelle. La RDP se veut en fait une analyse approfondie de la gestion fiscale et de la qualité des investissements publics sous le Programme complémentaire de soutien de la croissance (PCSC). Cette étude a pour but d’évaluer la durabilité fiscale dans le contexte du stimulus (fiscal) que le PCSC représente, définir les standards techniques pour la gestion des investissements publics, extraire des leçons du processus de réformes et de modernisation du budget, la surveillance et l’évaluation des projets du PCSC et améliorer l’efficacité de l’économie des investissements, notamment dans les secteurs des transports, les travaux publics, l’éducation et la santé.

Le diagnostic établi par cette étude relève de prime abord que le PCSC est financièrement viable à moyen terme. Ainsi, le budget fiscal peut, selon l’analyse, temporairement soutenir de larges augmentations des investissements publics en Algérie sur la période 2005-2009. La RDP prévient toutefois les autorités sur trois points jugés importants. La BM estime que les pouvoirs publics doivent limiter les augmentations dans les dépenses courantes dérivées des investissements du PCSC. Ce dernier, indiquent les rédacteurs de cette revue, devront être mis en œuvre graduellement durant toute la vie du projet. “Le fait de se limiter au financement des projets peut engendrer du gaspillage et de la corruption”, arguent-ils. Une fois le PCSC tirera à sa fin, les autorités devront adopter des actions concrètes pour revenir à un niveau de dépense viable à moyen terme. La RDP constate cependant des faiblesses dans le cadre institutionnel, l’efficacité sectorielle et l’économie de l’investissement public. Selon la rdp, le système national d’investissement public doit être modernisé. La réforme budgétaire qui est un outil essentiel dans la mise en place du pcsc progresse, en outre, lentement.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté