Accueil > ECONOMIE > La BADR lance le crédit RFIG en Algérie

La BADR lance le crédit RFIG en Algérie

jeudi 14 août 2008, par Rédaction

La Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) a lancé le crédit RFIG destiné au financement du secteur agricole et des activités annexes.

La BADR propose le crédit RFIG en Algérie.

Le prêt à taux bonifié RFIG de la Banque de l’agriculture et du développement rural a une durée d’une année pouvant être prorogée de six mois en cas de force majeure. Une convention définissant les modalités et les conditions de la mise en place de ce nouveau crédit en Algérie a été signée le 5 août entre la BADR et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural qui prendra en charge le paiement des intérêts des crédits RFIG, accordés et consommés, par l’entremise du Fonds spécial créé à cet effet, indique un communiqué de la banque. Ces prêts ont pour but d’encourager les exploitations agricoles individuelles ou collectives, les coopératives, les groupements, les associations et les fédérations agricoles de large consommation. Ils sont destinés au financement des acquisitions d’intrants nécessaires à l’activité des exploitations agricoles, d’aliments de bétail, de moyens d’abreuvement, de produits médicamenteux vétérinaires, de produits agricoles à entreposer dans le cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).

Ce dispositif financier tend également au renforcement des capacités des exploitations agricoles, tels l’amélioration du système d’irrigation (mobilisation et utilisation économe des eaux...), l’acquisition de matériels agricoles dans le cadre du crédit leasing, la construction ou la réhabilitation des infrastructures d’élevage et de stockage au niveau des exploitations agricoles et la construction ou l’installation de serres et le repeuplement ou peuplement des étables, des bergeries et des écuries en Algérie. La bonification du taux d’intérêt reste cependant tributaire du remboursement du prêt octroyé à l’échéance d’une année. A défaut, le paiement des intérêts (en plus du capital) sera à la charge du bénéficiaire qui ne pourra, par conséquent, solliciter un nouvel emprunt l’année suivante, explique la banque.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant